- Antitrinitarisme a écrit:
- Oui je comprends très bien se principe et il est très agréable a entendre!Mais il y a t`il un exemple dans la bible ou un couple c`est marier "devant Dieu et l’Église un tel engagement d’amour et de fidélité voulu par le Seigneur.???"
Bonsoir voici un exemple biblique d'un couple pieux et fidèle :
Elisabeth et Zacharie Un beau témoignage rendu par Luc au sujet d'un couple fidèle
Ce récit, situé au premier chapitre de Luc, se déroule dans les jours d'Hérode, surnommé le Grand, appelé roi de Judée, mais gouvernant en fait de toute la Palestine. Il nous présente «un certain sacrificateur, Zacharie (« l'Eternel se souvient ») de la classe d'Abia » (v. 5). C'était la huitième des 24 classes de sacrificateurs instaurées par David (1 Chr. 24 : 10, 19) Sa femme, Elisabeth (« serment de Dieu »), faisait partie de la maison d'Aaron ; elle portait le même prénom que la femme d'Aaron (Ex. 6 : 23). Zacharie et Elisabeth étaient donc l'un et l'autre de la race sacerdotale.
L'Ecriture leur rend un beau témoignage : « Ils étaient tous les deux justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et dans toutes les ordonnances du Seigneur, sans reproche » (v. 6). Or « ils n'avaient pas d'enfant, parce qu'Elisabeth était stérile ; et ils étaient tous deux fort avancés en âge » (v. 7). Etre privé d'enfant était considéré par les Juifs comme un malheur et un opprobre (voir v. 25 ; Gen. 30 : 23). Toutefois, si même tout espoir d'en avoir s'évanouit, Dieu peut intervenir pour honorer la fidélité et la confiance des siens.
L'annonce faite par l'ange du Seigneur à Zacharie
Offrir le parfum était un moment souvent longtemps attendu, très hautement prisé : cet honneur ne survenait guère plus d'une fois dans la vie d'un sacrificateur, vu leur nombre élevé ! Or ici le sort échoit à Zacharie (Prov. 16 : 33) d'entrer dans le temple du Seigneur dans ce but (Ex. 30 : 7-8). Pendant ce temps, toute la multitude priait dehors : la fumée de l'encens était le symbole de ces prières (Luc 1 : 9-11 ; Apoc. 8 : 3 - 4).
Tandis que Zacharie officie dans ce lieu solennel, il s'aperçoit soudain qu'il n'est plus seul ! Un ange se tient du côté droit de l'autel : depuis Malachie, c'est-à-dire depuis 400 ans, il n'y avait pas eu de message venant du ciel (Ps. 74 : 9) ! Or Dieu parle de nouveau, reliant le présent au passé en se servant d'un sacrificateur. L'apparition de cet ange ouvre la série de faits surnaturels que l'on trouve au début de cet évangile (voir 2 : 9).
Le sacrificateur est troublé, saisi de crainte. Mais aussitôt l'ange cherche à le rassurer : « Ne crains pas, Zacharie, parce que tes supplications ont été exaucées, et ta femme Elisabeth enfantera un fils et tu appelleras son nom Jean » (il prescrira aussi à l'avance le nom de Jésus : v.31).
La révélation du ministère de Jean-Baptiste qui sera « grand devant le Seigneur »
Mis à part pour Dieu dès sa naissance, Jean sera un grand prophète chargé de préparer Israël à la venue de son Messie. « Ce sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse et plusieurs se réjouiront de sa naissance » (v. 14). L'Ecriture établit avec précision ce rôle de précurseur que Jean le baptiseur est appelé à jouer à l'égard du Messie. Sa naissance avait déjà été annoncée par Esaïe, 700 ans auparavant (Es. 40 : 3-5) et puis confirmée par Malachie (3 : 1). Ces deux passages sont cités au début de l'évangile de Marc (1 : 2-3).
On a dit que l'évangile de Luc est celui de la grâce et de la pauvreté. Il est aussi celui de la joie (1 : 14, 44, 47, 58 ; 2 : 10…). Les cantiques, les actions de grâces s'y succèdent (Eph. 5 : 18-19). Avant Zacharie, il y aura les cantiques d'Elisabeth et de Marie, Après lui, ce sera Siméon, puis l'armée céleste, les bergers… d'autres encore et à la fin du livre, les disciples d'Emmaüs ! Le ministère de Jean sera marqué par la joie, une joie accomplie (Jean 3 : 29), même s'il rencontre durant sa vie la souffrance et finalement une mort cruelle.
L'ange poursuit : Jean « sera grand devant le Seigneur, et il ne boira ni vin ni cervoise ; et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le ventre de sa mère » : cette dernière chose est mystérieuse, mais consolante.
La grandeur de Jean dépendait de la Personne qu'il annonçait. Concernant Jésus, il est simplement dit : « Il sera grand ». C'est un qualificatif absolu : sa domination est universelle (Dan. 7 : 14).
Jean vivra en nazaréen (Nom. 6 : 1-21), consacré à l'Eternel pour mener une vie de séparation et de renoncement. La puissance du Saint Esprit peut ainsi se déployer chez cet homme volontairement sevré des joies de la terre.
Sa mission est précisée : « Il fera retourner plusieurs des fils d'Israël au Seigneur leur Dieu. Et il ira dans l'esprit et la puissance d'Elie, pour faire retourner le coeur des pères vers les enfants, et les désobéissants à la pensée des justes, pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé » (v. 16-17). L'essentiel de son message est contenu dans ce simple appel : « Repentez-vous, car le royaume des cieux s'est approché » (Matt. 3 : 2).
La réalisation de la promesse, malgré l'incrédulité de Zacharie
En entendant ces bonnes nouvelles (v. 19), Zacharie se montre incrédule. Ne sont-elles pas pourtant un exaucement à ses supplications (v.13) ? Sa foi n'est pas à la hauteur de ses prières, qui ont eu lieu certainement pendant des années. Il nous arrive aussi de ne plus attendre du Seigneur ce que nous lui avions instamment demandé !
En réponse à son : « Comment connaîtrai-je cela ? », le messager céleste révèle à Zacharie, son nom : Gabriel, qui signifie : « Dieu est puissant ». Cet archange se tient habituellement devant Dieu, prêt à accomplir Sa volonté. N'a-t-il pas déjà éclairé l'intelligence « d'un homme bien-aimé », en lui précisant pendant combien de temps le Messie serait rejeté ? (Dan. 8 : 16 ; 9 : 21 ; Héb. 1 : 14).
Puis Gabriel annonce à Zacharie : « Tu seras muet… jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru mes paroles qui s'accompliront en leur temps » (v.20). Le peuple qui attend le retour de Zacharie s'étonne de ce qu'il s'attarde dans le temple (v. 21). Leur étonnement grandit en constatant, quand il sort, qu'il est maintenant muet ; « ils reconnurent qu'il avait eu une vision dans le temple » (v. 22).
Chaque classe sacerdotale demeurait en fonction durant une semaine, du samedi au samedi. Et « quand les jours de son ministère furent accomplis, le sacrificateur s'en alla dans sa maison » (v. 23).
Un fils va donc être donné à Zacharie et Elisabeth. Celle-ci conçut (v. 24). Consciente d'être un objet de la grâce divine, elle se cache modestement, durant cinq mois : elle ne veut pas attirer l'attention. Elle désire rester dans la retraite et le recueillement, tout en remerciant Dieu qui l'a « regardée, pour ôter son opprobre parmi les hommes » (v.25).
Bonne lecture