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Sujet: le séparatisme en question Jeu 19 Nov 2020, 09:37
Rappel du premier message :
19.11.2020
Le gouvernement a transmis au Conseil d’État son avant-projet de loi, appelé « projet de loi confortant les principes républicains ».
Riche de 57 articles, il vise à renforcer le contrôle des associations, des cultes, des établissements scolaires et à réformer, à la marge, la loi de 1905. Si l’épiscopat n’était « pas demandeur » de ce texte, il affirme « en comprend(re) l’intention générale ».
Affirmer la neutralité des services publics
Fort du constat que les services publics n’échappent pas au prosélytisme islamiste, l’avant-projet de loi entend réaffirmer en leur sein la neutralité politique et religieuse. Sur le modèle de ce qui existe déjà pour les agents publics, ces principes seraient inscrits dans la loi pour les employés des organismes de droit privé chargés d’une mission de service public : chauffeurs de bus, facteurs, contrôleurs de la SNCF, etc.
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mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Ven 29 Jan 2021, 20:13
Député des Bouches-du-Rhône ou « plus particulièrement des quartiers nord de Marseille », comme il aime le rappeler, Saïd Ahamada compte parmi ses administrés une grande partie de citoyens français d’origine musulmane.
Pour "La Croix", il revient sur la loi contre le séparatisme et balaie les doutes d’une partie des musulmans qui la considèrent comme une loi anti-islam. Mais pour lui, cette loi ne réglera pas tous les soucis : « Les vrais problèmes ne se situent pas dans les mosquées ou dans les relations avec les musulmans, explique-t-il, mais davantage sur les réseaux sociaux et dans l’islam politique. C’est-à-dire du côté des personnes qui essaient d’instrumentaliser et l’islam et les musulmans, dans l’objectif de faire tomber la République. »
Auteur d’un appel aux musulmans de Marseille pour aider « à structurer les instances religieuses de l’islam », Saïd Ahamada regrette le manque de lumière, notamment médiatique, autour de celles et ceux qui portent un message d’espoir. « Il y a énormément de personnes qui portent ce message-là et qu’on n’entend pas. L’une des tendances journalistiques, c’est de mettre en avant les personnes qui crient fort et qui ont des discours séparatistes ou extrêmes », confie ce dernier.
Et de conclure : « Et pourtant, on voit des personnes, dans leur famille, déconstruire des discours, tous les jours. On voit des imams travailler tous les vendredis sur des discours apaisés. Et si à Marseille ça se passe bien, c’est justement parce qu’il existe cette architecture-là, autour de l’islam. »
Fraternellement.
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Sam 30 Jan 2021, 07:44
badrr a écrit:
Bernard a écrit:
J'ai été éduqué par des parents catholique pratiquant qui m'on appris le sens de l'accueil, de la juste critique mais jamais de me sentir supérieur parce que j'étais français .
Dissonance cognitive ? tu connais la fable le renard et les raisins ?
Ton propos n'engage que toi et frise l'insulte . Tu ne connais pas mes parents donc je te prierai de ne pas avoir de sous entendu envers eux Merci.
Tu devrais agir envers les musulmans qui tuent en invoquant en 2021 le nom d'Allah et du prophète Mohammed. Tu devrais proposer aux instances musulmanes de séparer le religieux du politique.
On ne peut pas servir Dieu et l'Argent ceci est valable pour nous tous. Que mon voisin soit Musulman ne me gène en rien mais qu'il m'impose sa politique islamique j'ai le droit de le contrer.....politiquement parlant.
mario-franc_lazur a écrit:
Député des Bouches-du-Rhône ou « plus particulièrement des quartiers nord de Marseille », comme il aime le rappeler, Saïd Ahamada compte parmi ses administrés une grande partie de citoyens français d’origine musulmane.
Pour "La Croix", il revient sur la loi contre le séparatisme et balaie les doutes d’une partie des musulmans qui la considèrent comme une loi anti-islam. Mais pour lui, cette loi ne réglera pas tous les soucis : « Les vrais problèmes ne se situent pas dans les mosquées ou dans les relations avec les musulmans, explique-t-il, mais davantage sur les réseaux sociaux et dans l’islam politique. C’est-à-dire du côté des personnes qui essaient d’instrumentaliser et l’islam et les musulmans, dans l’objectif de faire tomber la République. »
Auteur d’un appel aux musulmans de Marseille pour aider « à structurer les instances religieuses de l’islam », Saïd Ahamada regrette le manque de lumière, notamment médiatique, autour de celles et ceux qui portent un message d’espoir. « Il y a énormément de personnes qui portent ce message-là et qu’on n’entend pas. L’une des tendances journalistiques, c’est de mettre en avant les personnes qui crient fort et qui ont des discours séparatistes ou extrêmes », confie ce dernier.
Et de conclure : « Et pourtant, on voit des personnes, dans leur famille, déconstruire des discours, tous les jours. On voit des imams travailler tous les vendredis sur des discours apaisés. Et si à Marseille ça se passe bien, c’est justement parce qu’il existe cette architecture-là, autour de l’islam. »
Fraternellement.
Rappelons nous que : en islam Religion et politique ne sont pas séparable. Pourquoi tant de méfiance envers l'islam , Vu ce qui ce passe dans certains pays islamistes on n'est pas trop enclin de voir des conflits politico-religieux islamiste dans notre pays même ci la majorité des musulmans vivant en France, de nationalité française sont pour l'unité nationale. Ce qui pause problème avec l'islam c'est l'islam politique et non l'islam religieux. On peut être FRANCAIS en tant que musulmans, Juifs, chrétiens Que les musulmans intégristes qui en France peuvent s'exprimer librement nous disent ce qui les gène au sein d'un pays républicains laïc pour le libre choix de la religion est inscrit dans la constitution. Qu'est-ce qui gène certains musulmans quand on leurs parle de démocratie et de laïcité ? Dans les pays sous charia la notion de liberté, de démocratie, de choix religieux n'existe pas.????? (Même dans certaines dictature purement athée la liberté, la démocratie, n'existe pas) La liberté de culte et la liberté d'en changer doit être acceptée par tous les citoyens français. En France la seule LOI qui régisse la vie du pays c'est la loi républicaine un point c'est tout ! En France L'égalité dans la complémentarité entre homme et femme ne ce discute pas on doit la vivre pleinement. En France on n'accepte pas de cours de justice parallèle ! (il y aura toujours des fous furieux électrons libres qui agiront comme l'ont faite les assassins du père Amel, des personnes qui prie dans une église à Nice, ou qui tue un prof.)
Bonne journée et protégeons nous de tous maux avec la grâce de Dieu.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 01 Fév 2021, 17:08
Le projet de loi « confortant le respect des principes de la République », examiné à partir de ce lundi 1er février en séance à l’Assemblée nationale, vise d’abord l’islam radical mais embrasse des sujets aussi large que la loi de 1905 sur les cultes, la vie associative ou la scolarité. Les députés vont batailler sur l’équilibre entre sécurité et libertés. 1. Étendre la neutralité de l’État Le principe de la neutralité religieuse des fonctionnaires est proclamé depuis la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905. Au fil du temps, néanmoins, s’est posée la question de l’extension de cette neutralité. De façon consensuelle, le texte gouvernemental (Art. 1) prévoit d’inscrire dans la loi la neutralité, déjà consacrée par la jurisprudence, des salariés de droit privé lorsqu’ils participent à l’exécution d’une mission de service public (transports publics, organismes de sécurité sociale etc.).
Mais la question spécifique du voile musulman est à l’origine d’amendements, cette fois controversés. L’exécutif a d’emblée fermé la porte à ce débat, de peur que le projet de loi ne se trouve réduit à cette question sensible. Des députés entendent malgré tout le relancer en séance, même sans chance d’aboutir, dans trois directions.
Tout d’abord, une extension de l’obligation de neutralité politique et religieuse aux collaborateurs occasionnels du service public, en particulier les parents accompagnateurs de sorties ou voyages scolaires (mères voilées). Ensuite, un élargissement aux universités de l’actuelle interdiction des signes religieux ostensibles dans les lycées (dont les BTS et classes préparatoires), collèges et écoles publics.
Enfin, de façon plus large voire attentatoire à la liberté religieuse, une obligation de « discrétion religieuse » dans tous les « espaces du service public », c’est-à-dire les sièges des collectivités locales et leurs équipements sportifs ou culturels. Cette idée vient de François Baroin (LR), le président de l’Association des maires de France. 2. Soutenir les maires Alors que la droite avait proposé, avant les dernières municipales, une loi d’interdiction des « listes communautaires », la majorité avait rejeté une telle mesure qui serait anticonstitutionnelle. Elle s’était en revanche engagée à renforcer le contrôle de l’État sur de possibles dérives clientélistes d’élus qui céderaient à la pression d’associations religieuses.
L’article 2, dans sa rédaction initiale, permettait au préfet de suspendre une décision (par exemple le prêt d’une salle, une subvention) qui porterait atteinte au principe de neutralité. Face à la colère des maires qui y ont vu une remise en cause du principe de libre administration, la majorité a atténué la mesure. Les représentants de l’État pourront demander au juge administratif de suspendre, dans un délai de 48 heures, une décision d’une municipalité.
Le dispositif n’avait fait l’objet que de cinq amendements en commission, tous rejetés ou retirés, signe que la mesure semble relativement consensuelle. En revanche, la question de la neutralité des élus locaux devrait bousculer les échanges dans l’hémicycle. La France Insoumise veut faire interdire toute participation des maires à des cérémonies religieuses lors de fêtes traditionnelles (Ferias dans le Sud, Sainte Jeanne d’Arc à Orléans, etc.) (à suivre)
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 01 Fév 2021, 20:05
SUITE
3. . Protéger les fonctionnaires Les ministres de l’intérieur et de la justice, Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, le revendiquent : plusieurs articles (Art. 4, 5 et 18) du projet de loi ont été ajoutés après l’assassinat du professeur Samuel Paty, le 16 octobre 2020. Trois nouveaux délits sont ainsi prévus dans le but de mieux protéger les personnes chargées d’une mission de service public.
Tout d’abord, la sanction des menaces, violences ou intimidations de la part d’un usager afin de se soustraire aux règles de fonctionnement dudit service public. En commission spéciale, un amendement d’Annie Genevard (LR) a ensuite ajouté un délit spécifique d’entrave à l’enseignement par « des pressions ou des insultes ».
Enfin, « directement inspiré » du drame de Samuel Paty, la création d’un délit de mise en danger d’autrui par diffusion d’informations relatives à sa vie privée ou professionnelle permettant de l’identifier ou de le localiser. Suivie ou non d’effets, l’intention de porter atteinte à la personne, à sa famille ou à ses biens doit être établie. Cette protection concerne tout le monde (cas de la lycéenne Mila), pas seulement les agents publics.
La création de ce dernier délit ne fait pas l’unanimité en ce qu’il rappelle le polémique article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale : la sanction de la diffusion malveillante de tout « élément d’identification », dont le visage, des forces de l’ordre.
4. Engager les associations L’article 6 du texte a été l’un des plus débattu en commission et promet encore des passes d’armes dans l’hémicycle. Il instaure en effet un contrat d’engagement républicain que toute association subventionnée devra respecter. Depuis plusieurs années, des collectivités locales ou des institutions comme la Caisse nationale des allocations familiales ont adopté des chartes de la laïcité mais ces textes sont juridiquement peu contraignants et parfois même attaqués en justice, comme c’est le cas à Montpellier. La ministre en charge de la citoyenneté, Marlène Schiappa, a défendu en commission ce contrat qui répond à « une demande très forte des élus » et constituera un outil réellement contraignant.
La mesure a ouvert des débats sans fin sur le contenu de ce contrat. Le projet de loi mentionnait le respect des principes « de liberté, d’égalité, notamment entre les femmes et les hommes », de « dignité de la personne humaine et de sauvegarde de l’ordre public ». Certains élus de droite ont cherché, sans y parvenir, à y faire rentrer « la laïcité » et ils reviendront à la charge en séance. D’autres ont tenté, en vain, d’insérer dans le texte la « lutte contre les sectes » ou « la transphobie ». Contre l’avis du gouvernement, un amendement de Charles de Courson (Libertés et territoires) supprimant la référence à l’égalité « entre les femmes et les hommes » a été adopté. À la demande de Marie Guévenoux (LREM), est en revanche ajouté le respect des « exigences minimales de la vie en société » et des « symboles fondamentaux de la République ».
Face aux risques de surchauffe, la majorité tente de calmer les esprits. Le rapporteur général, Florent Boudié (LREM), insiste sur l’enjeu de la mesure qui réside moins dans la liste des principes que dans l’obligation faite aux élus de récupérer les sommes allouées aux associations qui ne respectent pas le contrat.
Enfin, le projet de loi élargit les motifs de dissolution d’une association en Conseil des ministres et permet de lui imputer « des agissements commis par ses membres ». Une mesure qui a été encadrée plus strictement (l’organisation doit avoir été au courant des attitudes de l’adhérent et avoir tout fait pour les faire cesser) pour ne pas être attentatoire à la liberté d’association.
(à suivrre)
Dernière édition par mario-franc_lazur le Lun 01 Fév 2021, 20:39, édité 2 fois
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 01 Fév 2021, 20:28
SUITE 5. Instaurer la transparence financière Ce n’est pas le sujet le plus grand public mais il est scruté de près par les associations. Le gouvernement profite de la réforme pour ramener un peu de transparence dans leurs finances, sur deux volets. Concernant l’ensemble des associations 1901, le projet de loi va permettre à l’administration fiscale de contrôler le dispositif de réductions d’impôts sur les dons.
Tout organisme à but non lucratif aura l’obligation de déclarer annuellement le montant des sommes reçues et le nombre de récépissés envoyés aux contribuables (Art. 10). Il s’agit bien d’un volume global et anonymisé. La loi donne aux services fiscaux la possibilité de diligenter des contrôles à partir de ces déclarations (Art. 11). Les acteurs concernés demandent que la nouvelle obligation de déclaration ne s’applique pas aux petites associations, peu outillées pour la paperasse.
Le deuxième volet concerne les financements étrangers des associations qui gèrent des lieux de culte. L’article 35 du projet de loi les oblige à déclarer les sommes reçues supérieures à 10 000 € avec un pouvoir d’opposition donné à l’autorité administrative. Le gouvernement aurait voulu étendre la mesure à toutes les associations, mais cela aurait été contraire au principe de libre circulation des capitaux, explique le rapporteur Sacha Houllié (LREM). En séance, sera débattue une nouvelle procédure simplifiée de signalement au service de Bercy, Tracfin. 6. Favoriser l’intégration Plusieurs études ont récemment mis en avant un phénomène de « réaffirmation identitaire et religieuse » impliquant certaines pratiques traditionnelles, comme les certificats de virginité ou les mariages forcés. Même si le constat est contesté par des sociologues qui soulignent au contraire un processus d’érosion des pratiques communautaires, le projet de loi prévoit quatre mesures de défense de la dignité de la personne.
Les femmes exclues d’un héritage seront ainsi protégées par un dispositif de « réserve héréditaire » (art. 13) ; les étrangers polygames ne pourront pas recevoir de titre de séjour (art. 14 et 15) ; les médecins ne pourront plus délivrer de certificats de virginité (art. 16) ; enfin, pour lutter contre les mariages forcés, chacun des époux devra s’entretenir séparément avec l’officier d’état civil si celui-ci a des doutes quant à leur consentement (art. 17).
Les représentants du culte musulman auditionnés à l’Assemblée ont applaudi ce renforcement de la lutte contre des « pratiques coutumières dégradantes » et « prétendument musulmanes », Quant aux responsables évangéliques, ils ont fermement démenti être concernés par les certificats de virginité - ce qu’avait affirmé la ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa. Ce sujet des certificats pourrait susciter des débats houleux en séance, bien que leur demande ne concerne, à en croire les médecins qui y sont confrontés, qu’un très petit nombre de jeunes femmes chaque année. 7. Lutter contre la haine en ligne Outre la création d’un délit de mise en danger d’autrui, le projet de loi prévoit une procédure de comparution immédiate pour les auteurs présumés de provocation à la haine (Art. 19). À l’initiative de la rapporteure Lætitia Avia (LREM), les réseaux sociaux auront parallèlement une obligation de moyens dans la modération des publications. Il ne s’agit toutefois pas d’une obligation de résultat, disposition qui avait été censurée par le Conseil constitutionnel dans la loi Avia de 2020. Craignant que les réseaux sociaux ne soient pas politiquement neutres dans leur modération, les députés les plus à gauche et les plus à droite de l’hémicycle s’y opposent en souhaitant que seule une décision de justice puisse aboutir au retrait d’une publication.
Le texte introduit par ailleurs (Art. 20) un dispositif permettant à l’autorité administrative de demander le blocage et le déréférencement des « sites miroirs » (avec une extension ou un nom de domaine différent) reprenant un contenu haineux déjà visé par une décision de justice. Encore une fois, des députés préféraient que seul un juge, et non cette fois une autorité administrative, puisse déterminer s’il s’agit vraiment de la duplication d’un contenu illicite. 8. Remettre les élèves à l’école Lors du discours des Mureaux, le 22 octobre, Emmanuel Macron avait surpris avec cette annonce choc : rendre obligatoire la scolarisation des enfants pour éviter qu’ils ne se retrouvent endoctrinés dès le plus jeune âge. Inscrite dans le pré-projet de loi, la mesure a provoqué une levée de boucliers dans les familles qui pratiquent l’instruction à domicile et elle a été jugée attentatoire aux libertés par le Conseil d’État.
L’exécutif a donc revu le dispositif. Selon l’article 21, les parents qui souhaitent obtenir une dérogation devront en faire la demande au rectorat. Aux motifs liés à la santé de l’enfant, un handicap ou à certaines conditions de vies (gens du voyage, etc.), le législateur ajoute une formule très large : les parents peuvent invoquer « une situation particulière propre à l’enfant ».
En commission les députés ont supprimé la mention selon laquelle les parents ne peuvent pas invoquer « les convictions politiques, philosophiques ou religieuses » pour obtenir cette dérogation. Ils ont renoncé à ce que la démarche soit faite annuellement et reporté cette réforme à la rentrée 2022.
Quelque 384 amendements ont été déposés pour l’examen en séance sur le seul article 21 qui reste sans doute le point le plus fragile de la réforme. La majorité est elle-même très partagée reconnaît un rapporteur du texte. L’autre mesure importante sur le volet scolaire concerne le renforcement des contrôles sur les écoles privées hors-contrat (Art. 22 à 24).
9. Encadrer davantage les cultes. La partie qui concerne les cultes - et retouche la loi de 1905 - occupe un bon tiers du projet de loi : outre la question du financement des associations cultuelles (art. 33 à 36), il s’agit de rendre plus transparent leur fonctionnement (art. 26 à 32), mais aussi de renforcer les mesures de police des cultes (art. 37 à 44).
Concernant le premier volet, tout l’enjeu de la réforme est d’inciter les associations loi 1901 qui gèrent des mosquées à passer sous le statut d’association cultuelle, loi 1905, plus facile à contrôler pour l’État. De nouvelles règles de gouvernance sont instaurées, comme l’obligation d’une délibération pour l’adhésion de tout nouveau membre de l’association, afin d’éviter que des personnes radicalisées prennent le pouvoir dans une mosquée.
En contrepartie des obligations administratives ou comptables et des interdictions plutôt nombreuses, le gouvernement veut donner aux associations cultuelles la possibilité de tirer des revenus d’immeubles reçus par don. Une mesure d’ores et déjà dénoncée par certains élus, surtout à gauche, comme un « cadeau fait aux cultes ».
Autre sujet très sensible : la réforme instaure une procédure de déclaration en préfecture des associations cultuelles et donne un pouvoir d’opposition au représentant de l’État. Cette nouveauté a été critiquée, en commission, aussi bien par les cultes et les obédiences maçonniques auditionnés, que par des élus qui y voient un empiétement du politique sur le religieux contraire au principe de séparation.
En ce qui concerne la police des cultes, la réforme renforce certaines sanctions : par exemple en cas d’incitation à la haine ou à la violence dans un lieu de culte (sept ans de prison), ou en cas d’organisation de réunion politique ou d’élection dans ces lieux (un an de prison).
Toucher à ce monument du droit français qu’est la loi de 1905 étant pour le moins sensible, on peut s’attendre à des débats de haute volée dans l’hémicycle : simple « toilettage », comme le promet la majorité, ou bouleversement important d’une laïcité à la française unique en son genre et aux « équilibres fragiles », comme le redoutent les cultes et une partie des parlementaires, qui dénoncent le passage à une « laïcité de contrôle » ? 10. Fermer les mosquées radicales Après les attentats de 2015 puis la sortie de l’état d’urgence, en 2017, la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT) a en quelque sorte pris le relais. Elle permet au représentant de l’état d’ordonner la fermeture pour deux mois d’une mosquée mais « aux seules fins de prévenir la commission d’actes de terrorisme ». Ce cadre légal rendait la procédure plutôt rare : huit fermetures depuis 2017 au titre de la loi SILT.
L’actuel projet de loi prévoit (art. 44) de modifier l’article 36 de la loi de 1905 afin d’élargir les motifs de cette mesure administrative. Des fermetures « de droit commun » pourraient ainsi être décidées si les propos tenus dans un lieu de culte, les idées qui y sont diffusées ou les activités qui s’y déroulent « provoquent à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes ».
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Mar 02 Fév 2021, 07:56
La solution est : Respecter les lois de la république du pays ou l'on vit et souhaitons vivre.
Quand on est invité chez une personne on ce doit de respecter les lieux, et les personne qui vous invitent.
Si l'étranger qui a des coutumes différentes veut ce faire respecter il y a deux condition a remplir: 1 respecter l'étranger! 2 l'étranger respecte celui qui l'invite! Et si l'étranger peut apporter du mieux pour celui qui l'invite et lui même il serra accepté sans problème.
Pour la France! Ce pays est un pays Laïc qui a pour principe fondamentale de respecter les religions des que ces religions ne perturbe pas la vie sociale du pays. Si on ne veut pas respecter ce principe on a toutes libertés d'aller vivre ailleurs .
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Mar 09 Fév 2021, 10:34
La difficile lutte contre la polygamie
Le projet de loi contre le séparatisme entend mieux lutter contre la polygamie, qui concernerait 125 000 femmes en France, selon des associations.
De nouvelles pratiques correspondant à une polygamie "de fait" subsistent, notamment chez les jeunes, qui y voient un modèle plus conforme aux traditions.
Fraternellement.
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Mar 09 Fév 2021, 19:32
mario-franc_lazur a écrit:
La difficile lutte contre la polygamie
Le projet de loi contre le séparatisme entend mieux lutter contre la polygamie, qui concernerait 125 000 femmes en France, selon des associations.
De nouvelles pratiques correspondant à une polygamie "de fait" subsistent, notamment chez les jeunes, qui y voient un modèle plus conforme aux traditions.
Fraternellement.
Ce qui me surprend et que je ne peux pas comprendre c'est qu'au sein des religions monothéistes On parle de Polygamie et qu'on l'admette.
Je rappelle que Dieu à Créé Un homme Une femme pour former un couple dans le but de créer une famille. Ou est-ce écrit dans la bible que dieu à donner plusieurs femmes un harem à l'homme ?
Qui c'est octroyé de prendre plusieurs femmes et d'en affaire une loi humaine qui n'est pas dans le plan de de Dieu.
On parle de Polygamie mais il existe aussi la polyandrie dans certains peuples
(D'autre part en 2021 la polygamie permet toutes les tricheries au sujet des protections sociales en France . ) Je me souviens d'un affaire d'un Imam il y a quelque années qui avait trois femmes un nombre non négligeables d'enfants qui déclarait un couple monogame pour être en règle et les deux autres femmes déclarés comme mères célibataires pour toucher les allocations. le monsieur en question récupéré l'argent et vivait richement sans travaillé ou juste ce qu'il fallait . )
Ce ce sujet de la polygamie il ne doit pas y avoir de passes droits ni de tolérance. En France c'est interdit autant pour les Français que pour les étrangers . On applique la loi sans plus.
La France a des LOIS ! Elle sont applicables autant pour les français que les étrangers un point c'est tout ! Si on veut vivre en France on accepte sans discuter.
(Ceci dit il faut reconnaitre que la grande majorité des couples musulmans en France sont monogames . Les soucis peuvent venir des musulmans d'origines africaines ou la polygamie souvent accompagnée de l'excision est une coutume et non un acte religieux.)
Pour la sécession en France pas question ! Il faut être ferme sur ce point !
Si l'étranger qui vient en France vient avec ses coutumes et que ses coutumes peuvent apporter un mieux être la ou il choisit de vivre, l'étranger serra accepté. Mais s'il vient chez nous pour nous imposer ses coutumes et détruire les nôtres ou y manquer de respect à nos coutumes il est évidents qu'il aura du mal à être intégré .
Si on veut avoir des droits il faut commencer pas avoir des devoirs.
Pourrons nous dire dans 100 ans nos ancêtres les gaulois ? Est-ce important ? On a le droit d'être fier de ses origines qu'elles soit occidentales , orientales, africaines Mais jamais chercher à imposer sa race, ses coutumes, dans le but de dominer son voisin .
La France à quand même du bon , on peut vivre sa religion librement, avoir droit à la protection sociale, dire librement ses avis, même si les français ne sont pas parfait (qui est vraiment parfait ? dans le monde)
Pourquoi tant de difficultés relationnelles humainement avec les musulmans ?
Donner des exemples ou musulmans et chrétiens dans nos cités œuvre ensemble la main dans la main pour bien vivre ensemble . La ou cela existe ça marche très bien.
N'oublions jamais que les semeurs de zizanies ne peuvent que récolter des tempêtes .
J'oubliais ! Les croisades c'est du passé , du très-passé même ! La vengeance n'est en aucun cas de la justice !
Il est plus urgent d'œuvrer pour le bien de notre terre que de nous quereller entre nous .
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Mer 10 Fév 2021, 10:17
Sans oublier le regroupement familial des autres femmes laissées aux pays !...
En principe, le regroupement familial ne concerne que les membres de la famille proche : conjoint et les enfants.
Le conjoint doit être majeur (même si la loi du pays autorise le mariage avec un conjoint plus jeune).
Si le demandeur est polygame, il ne peut faire venir en France qu’un seul de ses conjoints et seulement les enfants de ce conjoint. Les enfants des autres conjoints ne pourront bénéficier du regroupement familial que si l’autre conjoint est décédé ou déchu de ses droits parentaux.
Les enfants concernés par la procédure du regroupement familial sont les enfants mineurs.
Fraternellement.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Jeu 11 Fév 2021, 10:59
A propos du projet de loi actuellement en discussion à l'Assemblée Nationale :
« L’État s’est sécularisé au point qu’il en a oublié le bénéfice heureux des religions », estime le père Laurent Stalla-Bourdillon, ancien aumônier des parlementaires. Pour lui, ce projet de loi est révélateur d’une « incapacité à comprendre ce qu’est le religieux, désormais pris;dans son acceptation la plus pauvre » : sur le mode du permis-défendu.
Le risque, soulevé par plusieurs croyants interrogés, est peut-être celui du repli sur soi. Quelques-uns, se sentant désormais « étrangers à (leur) pays et à (leur) époque », confient avec résignation être tentés par une forme de « séparatisme intérieur » vis-à-vis de la société actuelle : un comble, reconnaissent-ils, pour une loi qui vise à lutter contre le séparatisme.
Fraternellement.
OUZOUD
Sujet: Re: le séparatisme en question Jeu 11 Fév 2021, 11:24
mario-franc_lazur a écrit:
A propos du projet de loi actuellement en discussion à l'Assemblée Nationale :
« L’État s’est sécularisé au point qu’il en a oublié le bénéfice heureux des religions », estime le père Laurent Stalla-Bourdillon, ancien aumônier des parlementaires. Pour lui, ce projet de loi est révélateur d’une « incapacité à comprendre ce qu’est le religieux, désormais pris;dans son acceptation la plus pauvre » : sur le mode du permis-défendu.
Le risque, soulevé par plusieurs croyants interrogés, est peut-être celui du repli sur soi. Quelques-uns, se sentant désormais « étrangers à (leur) pays et à (leur) époque », confient avec résignation être tentés par une forme de « séparatisme intérieur » vis-à-vis de la société actuelle : un comble, reconnaissent-ils, pour une loi qui vise à lutter contre le séparatisme.
Fraternellement.
L’État va demander aux organisations cultuelles de l’Islam de signer une charte d’adhésion aux valeurs de la République. Mais pourquoi une telle demande n’est-elle pas adressée à toutes les confessions religieuses ? Ce serait plus logique. L’état est neutre par rapport aux cultes et ne doit faire aucune différence entre eux.
Salam
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Ven 12 Fév 2021, 07:32
OUZOUD a écrit:
mario-franc_lazur a écrit:
A propos du projet de loi actuellement en discussion à l'Assemblée Nationale :
« L’État s’est sécularisé au point qu’il en a oublié le bénéfice heureux des religions », estime le père Laurent Stalla-Bourdillon, ancien aumônier des parlementaires. Pour lui, ce projet de loi est révélateur d’une « incapacité à comprendre ce qu’est le religieux, désormais pris;dans son acceptation la plus pauvre » : sur le mode du permis-défendu.
Le risque, soulevé par plusieurs croyants interrogés, est peut-être celui du repli sur soi. Quelques-uns, se sentant désormais « étrangers à (leur) pays et à (leur) époque », confient avec résignation être tentés par une forme de « séparatisme intérieur » vis-à-vis de la société actuelle : un comble, reconnaissent-ils, pour une loi qui vise à lutter contre le séparatisme.
Fraternellement.
L’État va demander aux organisations cultuelles de l’Islam de signer une charte d’adhésion aux valeurs de la République. Mais pourquoi une telle demande n’est-elle pas adressée à toutes les confessions religieuses ? Ce serait plus logique. L’état est neutre par rapport aux cultes et ne doit faire aucune différence entre eux.
Salam
Les chrétiens reconnaissent en France les lois républicaine Ta réponse est faussée En France seule la loi républicaine prévaut . Il faut ce mettre cela dans le crane une fois pour toutes .
Dis-nous ce qui te gène dans les lois française ? et soit claire dans ta réponse.
Les musulmans d'obédience turque qui vivent en France refuse de signer les dits accord ! POURQUOI ? Réponse S VP.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Ven 12 Fév 2021, 10:02
BERNARD a écrit:
OUZOUD a écrit:
L’État va demander aux organisations cultuelles de l’Islam de signer une charte d’adhésion aux valeurs de la République. Mais pourquoi une telle demande n’est-elle pas adressée à toutes les confessions religieuses ? Ce serait plus logique. L’état est neutre par rapport aux cultes et ne doit faire aucune différence entre eux.
Salam
Les chrétiens reconnaissent en France les lois républicaine Ta réponse est faussée En France seule la loi républicaine prévaut . Il faut ce mettre cela dans le crane une fois pour toutes .
Dis-nous ce qui te gène dans les lois française ? et soit claire dans ta réponse.
Les musulmans d'obédience turque qui vivent en France refuse de signer les dits accord ! POURQUOI ? Réponse S VP.
Ils rêvent à un grand califat avec Erdogan comme calife auto-proclamé.
Et celui-ci l'a prouvé par un geste fort dans la soirée du 10 août, juste après l’annonce des résultats du scrutin présidentiel, en allant prier à la mosquée d’Eyüp, du nom du compagnon du prophète de l’Islam tombé durant le premier siège de Constantinople au VIIe siècle, là où tous les sultans ottomans venaient prêter serment après leur intronisation.
Fraternellement
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Ven 12 Fév 2021, 19:21
mario-franc_lazur a écrit:
19.11.2020
Le gouvernement a transmis au Conseil d’État son avant-projet de loi, appelé « projet de loi confortant les principes républicains ».
Riche de 57 articles, il vise à renforcer le contrôle des associations, des cultes, des établissements scolaires et à réformer, à la marge, la loi de 1905. Si l’épiscopat n’était « pas demandeur » de ce texte, il affirme « en comprend(re) l’intention générale ».
Affirmer la neutralité des services publics
Fort du constat que les services publics n’échappent pas au prosélytisme islamiste, l’avant-projet de loi entend réaffirmer en leur sein la neutralité politique et religieuse. Sur le modèle de ce qui existe déjà pour les agents publics, ces principes seraient inscrits dans la loi pour les employés des organismes de droit privé chargés d’une mission de service public : chauffeurs de bus, facteurs, contrôleurs de la SNCF, etc.
Les musulmans d'obédiences Turcs on déjà fait savoir et signalé qu'ils ne signeraient pas un tel texte. On est en France je le rappelle. Que dirait Erdogan si des chrétiens français vivant en Turquie demandaient de modifier la constitution Turc en faveur des chrétiens français ? Il ne faut pas faire de politique parait-il ?..... Si les turc ne sont pas "pour certains" content des lois françaises ils ont la totale liberté de rentrer chez eux sans qu'on les y oblige. La France a sa constitution et ses lois si on ne veut pas les respecter on fait en sorte d'aller vivre ailleurs. La liberté est totale.
mario-franc_lazur a écrit:
BERNARD a écrit:
Les chrétiens reconnaissent en France les lois républicaine Ta réponse est faussée En France seule la loi républicaine prévaut . Il faut ce mettre cela dans le crane une fois pour toutes .
Dis-nous ce qui te gène dans les lois française ? et soit claire dans ta réponse.
Les musulmans d'obédience turque qui vivent en France refuse de signer les dits accord ! POURQUOI ? Réponse S VP.
Ils rêvent à un grand califat avec Erdogan comme calife auto-proclamé.
Et celui-ci l'a prouvé par un geste fort dans la soirée du 10 août, juste après l’annonce des résultats du scrutin présidentiel, en allant prier à la mosquée d’Eyüp, du nom du compagnon du prophète de l’Islam tombé durant le premier siège de Constantinople au VIIe siècle, là où tous les sultans ottomans venaient prêter serment après leur intronisation.
Fraternellement
Un mégalomane ce Erdogan. Attention danger! Les Turcs valent mieux que lui !
gerard2007
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 15 Fév 2021, 09:52
BERNARD a écrit:
mario-franc_lazur a écrit:
19.11.2020
Le gouvernement a transmis au Conseil d’État son avant-projet de loi, appelé « projet de loi confortant les principes républicains ».
Riche de 57 articles, il vise à renforcer le contrôle des associations, des cultes, des établissements scolaires et à réformer, à la marge, la loi de 1905. Si l’épiscopat n’était « pas demandeur » de ce texte, il affirme « en comprend(re) l’intention générale ».
Affirmer la neutralité des services publics
Fort du constat que les services publics n’échappent pas au prosélytisme islamiste, l’avant-projet de loi entend réaffirmer en leur sein la neutralité politique et religieuse. Sur le modèle de ce qui existe déjà pour les agents publics, ces principes seraient inscrits dans la loi pour les employés des organismes de droit privé chargés d’une mission de service public : chauffeurs de bus, facteurs, contrôleurs de la SNCF, etc.
Les musulmans d'obédiences Turcs on déjà fait savoir et signalé qu'ils ne signeraient pas un tel texte. On est en France je le rappelle. Que dirait Erdogan si des chrétiens français vivant en Turquie demandaient de modifier la constitution Turc en faveur des chrétiens français ? Il ne faut pas faire de politique parait-il ?..... Si les turc ne sont pas "pour certains" content des lois françaises ils ont la totale liberté de rentrer chez eux sans qu'on les y oblige. La France a sa constitution et ses lois si on ne veut pas les respecter on fait en sorte d'aller vivre ailleurs. La liberté est totale.
mario-franc_lazur a écrit:
Ils rêvent à un grand califat avec Erdogan comme calife auto-proclamé.
Et celui-ci l'a prouvé par un geste fort dans la soirée du 10 août, juste après l’annonce des résultats du scrutin présidentiel, en allant prier à la mosquée d’Eyüp, du nom du compagnon du prophète de l’Islam tombé durant le premier siège de Constantinople au VIIe siècle, là où tous les sultans ottomans venaient prêter serment après leur intronisation.
Fraternellement
Un mégalomane ce Erdogan. Attention danger! Les Turcs valent mieux que lui !
Il a été élu et réélu par le peuple Turc . Ne pas oublier ...
OUZOUD
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 15 Fév 2021, 10:14
La loi sur le séparatisme, parlons-en donc :
Demain, vous allez voir, on demandera à l’Église catholique d’ordonner des femmes prêtres au nom de l’égalité hommes-femmes et pour combattre, ce faisant, la misogynie qui sévit parfois, pour le pire, en société ? On exigera d’elle qu’elle reconnaisse le mariage pour les couples de même sexe au nom de la lutte, mille fois légitime et cruciale, contre l’homophobie ?
On pourrait en dire autant à propos de l’islam, sur sensiblement les mêmes questions. D’autant plus que le libéralisme religieux, certes plus porté que le conservatisme à entretenir une relation apaisée à l’altérité, n’empêchera hélas jamais des personnes à passer à l’acte terroriste.
(post inspiré de Haoues Seniguer, maître de conférences en science politique à Sciences-Po Lyon)
Salam
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 15 Fév 2021, 16:55
OUZOUD a écrit:
La loi sur le séparatisme, parlons-en donc :
Demain, vous allez voir, on demandera à l’Église catholique d’ordonner des femmes prêtres au nom de l’égalité hommes-femmes et pour combattre, ce faisant, la misogynie qui sévit parfois, pour le pire, en société ? On exigera d’elle qu’elle reconnaisse le mariage pour les couples de même sexe au nom de la lutte, mille fois légitime et cruciale, contre l’homophobie ?
On pourrait en dire autant à propos de l’islam, sur sensiblement les mêmes questions. D’autant plus que le libéralisme religieux, certes plus porté que le conservatisme à entretenir une relation apaisée à l’altérité, n’empêchera hélas jamais des personnes à passer à l’acte terroriste.
(post inspiré de Haoues Seniguer, maître de conférences en science politique à Sciences-Po Lyon) Salam
Tiens, cela m'a donné envie de me documenter sur cette personnalité et j'aimerais citer ces propos de lui : "La plupart du temps, celles et ceux qui prennent la parole à ce sujet prétendent faire la différence d’abord et avant tout entre islam et islamisme, cependant qu’ils utilisent en même temps le vocable à mon avis spécieux d’islamisation. Ce terme confond trois ordres de réalité : d’une part, le prosélytisme, présent dans les principales grandes religions, en particulier le christianisme et l’islam, par lequel les fidèles cherchent à témoigner, voire à convertir autrui, du bien-fondé de leur foi et de leurs croyances ; d’autre part, la recherche intentionnelle, par une minorité d’activistes, d’une extension illimitée des domaines d’islamité au sein de la société et/ou dans certains espaces sociaux ; enfin, la présence objective de signes de visibilité de l’islam dans l’espace public, liée à la sédentarisation des populations musulmanes très largement citoyennes aujourd’hui.
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Fraternellement.
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 15 Fév 2021, 17:08
gerard2007 a écrit:
BERNARD a écrit:
Les musulmans d'obédiences Turcs on déjà fait savoir et signalé qu'ils ne signeraient pas un tel texte. On est en France je le rappelle. Que dirait Erdogan si des chrétiens français vivant en Turquie demandaient de modifier la constitution Turc en faveur des chrétiens français ? Il ne faut pas faire de politique parait-il ?..... Si les turc ne sont pas "pour certains" content des lois françaises ils ont la totale liberté de rentrer chez eux sans qu'on les y oblige. La France a sa constitution et ses lois si on ne veut pas les respecter on fait en sorte d'aller vivre ailleurs. La liberté est totale.
Un mégalomane ce Erdogan. Attention danger! Les Turcs valent mieux que lui !
Il a été élu et réélu par le peuple Turc . Ne pas oublier ...
Cela ne l'autorise pas à ce prendre pour la recréation de l'empire automan . Hitler a été élu par les allemands , on connait la suite.... Si les turcs aiment ce faire botter l'arrière train c'est leur affaire mais quand ils sont hors de leur pays il nous foutent la paix.
OUZOUD
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 15 Fév 2021, 20:35
Dans le travail en commission, les Églises chrétiennes ont été prises pour cible. Le président de ladite commission François de Rugy avait expliqué que « ce n’est pas nouveau que les religions veuillent prendre la main sur la vie des gens à travers l’école, les clubs sportifs, tout un tas d’organisations. Ça a existé à d’autres époques, en France massivement avec la religion catholique. On pouvait dire, c’est du berceau à la tombe.». Il avait par ailleurs dénoncé une influence étrangère : « Si je ne me trompe, les évêques sont nommés par le pape et par le nonce, qui n’est généralement pas français ». Animée par la même peur de l’amalgame, Marlène Schiappa avait déclaré à propos de l’amendement punissant les professionnels de santé qui établissent un certificat de virginité que « de plus en plus de familles qui sont influencées par des courants “évangélistes” venant des États-Unis demandent, comme aux États-Unis, des certificats de virginité ». Un [......], confondant au passage de manière grossière évangéliques et évangélistes. Gérald Darmanin répète lui dès qu’il le peut que « nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu ».........
Je vois que ce n'est plus nous qui sommes visés par cette loi, mais les rares catholiques qui habitent encore en France.
Catholiques de France, émigrez au Maroc:vous y serez mieux traité!
Salam
rosedumatin Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Lun 15 Fév 2021, 21:17
OUZOUD a écrit:
Dans le travail en commission, les Églises chrétiennes ont été prises pour cible. Le président de ladite commission François de Rugy avait expliqué que « ce n’est pas nouveau que les religions veuillent prendre la main sur la vie des gens à travers l’école, les clubs sportifs, tout un tas d’organisations. Ça a existé à d’autres époques, en France massivement avec la religion catholique. On pouvait dire, c’est du berceau à la tombe.». Il avait par ailleurs dénoncé une influence étrangère : « Si je ne me trompe, les évêques sont nommés par le pape et par le nonce, qui n’est généralement pas français ». Animée par la même peur de l’amalgame, Marlène Schiappa avait déclaré à propos de l’amendement punissant les professionnels de santé qui établissent un certificat de virginité que « de plus en plus de familles qui sont influencées par des courants “évangélistes” venant des États-Unis demandent, comme aux États-Unis, des certificats de virginité ». Un [......], confondant au passage de manière grossière évangéliques et évangélistes. Gérald Darmanin répète lui dès qu’il le peut que « nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu ».........
Je vois que ce n'est plus nous qui sommes visés par cette loi, mais les rares catholiques qui habitent encore en France.
Catholiques de France, émigrez au Maroc:vous y serez mieux traité!
" Actes 5:28-29 BFC Il leur dit: «Nous vous avions sévèrement défendu d'enseigner au nom de cet homme. Et qu'avez-vous fait? Vous avez répandu votre enseignement dans toute la ville de Jérusalem et vous voulez faire retomber sur nous les conséquences de sa mort!» Pierre et les autres apôtres répondirent: «Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes."
Ceci est ma Foi et je préfère mourir plutôt que de la nier.
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Mar 16 Fév 2021, 07:25
rosedumatin a écrit:
OUZOUD a écrit:
Dans le travail en commission, les Églises chrétiennes ont été prises pour cible. Le président de ladite commission François de Rugy avait expliqué que « ce n’est pas nouveau que les religions veuillent prendre la main sur la vie des gens à travers l’école, les clubs sportifs, tout un tas d’organisations. Ça a existé à d’autres époques, en France massivement avec la religion catholique. On pouvait dire, c’est du berceau à la tombe.». Il avait par ailleurs dénoncé une influence étrangère : « Si je ne me trompe, les évêques sont nommés par le pape et par le nonce, qui n’est généralement pas français ». Animée par la même peur de l’amalgame, Marlène Schiappa avait déclaré à propos de l’amendement punissant les professionnels de santé qui établissent un certificat de virginité que « de plus en plus de familles qui sont influencées par des courants “évangélistes” venant des États-Unis demandent, comme aux États-Unis, des certificats de virginité ». Un [......], confondant au passage de manière grossière évangéliques et évangélistes. Gérald Darmanin répète lui dès qu’il le peut que « nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu ».........
Je vois que ce n'est plus nous qui sommes visés par cette loi, mais les rares catholiques qui habitent encore en France.
Catholiques de France, émigrez au Maroc:vous y serez mieux traité!
" Actes 5:28-29 BFC Il leur dit: «Nous vous avions sévèrement défendu d'enseigner au nom de cet homme. Et qu'avez-vous fait? Vous avez répandu votre enseignement dans toute la ville de Jérusalem et vous voulez faire retomber sur nous les conséquences de sa mort!» Pierre et les autres apôtres répondirent: «Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes."
Ceci est ma Foi et je préfère mourir plutôt que de la nier.
Le musulman et le juif pensent de la même façon . Faut-il nier sa communauté ou nier Dieu ? Quels sont les risques pour un juif, un musulman, un chrétien ? Le juif et le musulman qui ce convertissent au christianisme que risquent-ils de la part de leur propre communauté ? Que risquent-ils de Dieu ? Les chrétiens s'octroient-ils le droit de tuer un chrétien qui se convertit à l'islam ?
Quand au nomination des évêques pourquoi critiquer et admettre l'auto proclamation des Imams dans certaines régions. Les évêques parle Français à leur fidèles. Les évêques pour leur tras grande majorité respectent les lois républicaines. Ces lois sont souvent mal vécues par certains islamistes.(je ne dis pas pas musulmans)
La laïcité, La démocratie sont là pour assurer la liberté des cultes. Et cette liberté s'accompagne du respect réciproque entre nous tous sans aucun esprit de domination politico-religieuse. Qui pousse au séparatisme ? Certainement pas les chrétiens.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Mar 16 Fév 2021, 10:23
BERNARD a écrit:
rosedumatin a écrit:
" Actes 5:28-29 BFC Il leur dit: «Nous vous avions sévèrement défendu d'enseigner au nom de cet homme. Et qu'avez-vous fait? Vous avez répandu votre enseignement dans toute la ville de Jérusalem et vous voulez faire retomber sur nous les conséquences de sa mort!» Pierre et les autres apôtres répondirent: «Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes."
Ceci est ma Foi et je préfère mourir plutôt que de la nier.
Le musulman et le juif pensent de la même façon . Faut-il nier sa communauté ou nier Dieu ? Quels sont les risques pour un juif, un musulman, un chrétien ? Le juif et le musulman qui ce convertissent au christianisme que risquent-ils de la part de leur propre communauté ? Que risquent-ils de Dieu ? Les chrétiens s'octroient-ils le droit de tuer un chrétien qui se convertit à l'islam ?
Quand au nomination des évêques pourquoi critiquer et admettre l'auto proclamation des Imams dans certaines régions. Les évêques parle Français à leur fidèles. Les évêques pour leur tras grande majorité respectent les lois républicaines. Ces lois sont souvent mal vécues par certains islamistes.(je ne dis pas pas musulmans)
La laïcité, La démocratie sont là pour assurer la liberté des cultes. Et cette liberté s'accompagne du respect réciproque entre nous tous sans aucun esprit de domination politico-religieuse. Qui pousse au séparatisme ? Certainement pas les chrétiens.
Qui pousse au séparatisme ? Ni les Musulmans ni les Chrétiens mais ces membres du gouvernement cités ci-dessus par notre frère OUZOUD ... !
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Mar 09 Mar 2021, 19:46
badrr a écrit:
J'ai sérieusement l'impression que nos politiciens nous prennent pour des idiots . Mais peut être que je me trompe , qui sait je suis comme on dit paranoïïaque (célèbre maxime du grand et glorieux Tony Montana) . Tu veux jouer à la vache ?
Il y a un moment où le discours doit être cohérent avec l'action et donc la mise par écrit de ces textes devraient être cohérent avec les discours sur les "séparatismes" . PArce que le discours sur les sépératismes avaient pourtant mis l'accent sur l'islamisme et le radicalisme islamiste . Et pouf dans les textes ils ont disparus . Parce qu'il ne faut non plus être super intelligent pour comprendre que ces textes et les magouilles sur la loi de 1905 visent essentiellement l'islam et non le catholicisme , ni le séparatisme Corse ou Breton .
donc la première question c'est pourquoi le texte ne fait pas mention explicite de l'islam , islamisme , islamisme radicaliste .... ? Serait ce parce que c'est anticonstitutionnel ? On tape de plus en plus fort sans se rendre compte que l'on stigmatise et que dans des élans égalitaristes , le flou des textes et l'éloquence des avocats permettra de taper sur les religieux et autres qui s'appuient sur des raisonnements dogmatique avec bien entendu le dogme laïciste qui lui devient peu à peu religion d'état !
On nous bassine avec "Les Lumières ci , Les Lumières ça... " mais on oublie pourtant que le groupe nominal "les lumières " est un pluriel et non un singulier à qui l'on fait porter une majuscule . Les lumières ont été des débats et des discussions et l'ennemi qui devait être abattu c'est bien le dogme , les Dogmes . Le savoir et la clarté , la précision scientifique afin de démontrer et de ne plus avoir le choix si ce n'est de reconnaitre l'erreur dans les raisonnements . Et voilà que l'on pond des textes flous et vagues disant ce qui n'est pas dit dans les discours et pire que cela , des textes qui auront comme conséquences l'inverse du résultat souhaité .
article a écrit:
Riche de 57 articles, il vise à renforcer le contrôle des associations, des cultes, des établissements scolaires et à réformer, à la marge, la loi de 1905. Si l’épiscopat n’était « pas demandeur » de ce texte, il affirme « en comprend(re) l’intention générale ».
Riche de 57 articles, il vise à renforcer le contrôle des associations, des cultes(islamistes) , des établissements scolaires (islamistes) et à réformer, à la marge, la loi de 1905(pour viser essentiellement le culte islamiste) . Si l’épiscopat n’était « pas demandeur » de ce texte, il affirme « en comprend(re) l’intention générale ». (Un ministre a affrimé que les catholiques n'avaient rien à craindre et encore moins les laïcistes) le christianisme dans les pays comme l'Arabie ...
article a écrit:
Enfin, le projet s’attaque à la principale difficulté rencontrée ces dernières années : obtenir la fermeture des établissements présentant des dérives, notamment lorsque l’enseignement n’est pas conforme à l’objet de l’instruction obligatoire. Pour y parvenir, il ne sera plus nécessaire de saisir les juges. Même en cas de refus de se soumettre à des contrôles, il sera possible de recourir à une fermeture administrative, temporaire ou définitive, par arrêté préfectoral.
Par ailleurs, un identifiant national sera attribué à chaque enfant pour qu’il soit plus facile de s’assurer qu’il est scolarisé."
Nan mais franchement , comme disait un ex-président , en France sommes nous toujours dans un état de droit ? Attention prenez garde à qui vous parlez , je suis ...(Tony Montana , tu veux jouer à la vache ?)
Il suffit tout simplement de respecter les lois républicaines. Ou est le problème ? Trouve moi par des témoignages surs, nominatifs que les chrétiens ont les mêmes droits que les musulmans dans les pays ou la charia est force de loi politique et religieuse . Et qu'ils ont le droit de faire connaitre le christianisme en toutes libertés.
Ai-je le droit de faire connaitre le christianisme dans ces pays
OUZOUD
Sujet: Re: le séparatisme en question Jeu 11 Mar 2021, 10:29
Le texte sur le séparatisme :
" Alors que les représentants des différentes religions s’expriment régulièrement d’une seule voix, notamment sur la loi séparatisme ces derniers temps, les églises chrétiennes ont signé seules cet « appel ». « Nous ne leur avons pas proposé de se joindre à nous. Le principe de nos conversations est que nous ne constituons pas un front des religions. Chaque religion a sa manière de comprendre la relation à l’État », explique Mgr Eric de Moulins-Beaufort, dans un entretien au Figaro, mercredi 10 mars. Tandis que les musulmans ont exprimé de nombreuses craintes quant à l’aspect exagérément administratif de la future loi, Haïm Korsia, grand rabbin de France, a dit à plusieurs reprises en approuver le diagnostic et l’esprit."
Salam
Pétunia Moderateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Sam 13 Mar 2021, 14:39
L’islam et le principe d’égalité
« Plusieurs versets coraniques recommandent aux musulmans la nécessité d’être justes et rappellent la justice divine, mais il s’agit pour eux d’une justice qui n’est pas fondée sur l’égalité », selon Razika Adnani, philosophe et islamologue, qui nous éclaire sur la question de l’égalité.
L’égalité est une autre valeur après celle de la liberté que l’islam, tel qu’il est conçu et pratiqué, ne reconnaît pas. Plusieurs règles coraniques font la différence entre les hommes et les femmes, les maîtres et les esclaves, les musulmans et les non-musulmans et il en est de même pour la charia, le corpus législatif des musulmans.
Certes, plusieurs versets coraniques recommandent aux musulmans la nécessité d’être justes et rappellent la justice divine, mais il s’agit pour eux d’une justice qui n’est pas fondée sur l’égalité. Pourtant, les Arabes de l’époque du prophète n’ignoraient pas totalement ce concept d’égalité. Le prophète aurait dit : les gens sont égaux comme les dents d’un peigne . Cependant vu les règles de la charia qui sont fondées sur l’inégalité, cela appelle à s’interroger sur ceux qui sont désignés par terme gens .
Ce n’est qu’au XIXe siècle, lorsque le monde musulman est entré en contact avec la civilisation occidentale que l‘égalité comme principe de justice sociale a été soulevée par des intellectuels de la Nahda réveil ou renaissance . Ainsi, alors que l’esclavage n’a pas été aboli par le Coran bien au contraire puisqu’il a été codifié dans 25 versets, les pays musulmans entre 1846 et 1980 ont tous procédé à son abolition. En revanche, les inégalités entre les femmes et les hommes, entre les musulmans et les non-musulmans ont été pérennisées au nom de la justice divine. Pour les musulmans elles sont dictées par Dieu et rien d’injuste n’émane de lui, l’Être parfait.
La charia est fondée sur l’inégalité
Ainsi, si au XXe siècle les femmes grâce aux combats des modernistes, ont connu une grande émancipation, elles n’ont jamais eu le droit à l’égalité. Et dans les pays musulmans qui ont promulgué des constitutions stipulant l’égalité de tous les citoyens, et certaines insistent sur l’égalité entre les hommes et les femmes, leurs lois concernant la famille, hormis en Turquie, sont issues de la charia qui est fondée sur l’inégalité.
Les non-musulmans, eux non plus et malgré le combat des laïcs, n’ont pas réussi à accéder à une égalité sociale, juridique ou politique. Le pouvoir revient systématiquement aux musulmans conformément aux versets coraniques : un musulman ne peut pas être sous l’autorité d’un mécréant, d’un chrétien ou d’un juif, ni même de les avoir comme alliés : Ô vous qui croyez ne prenez pas pour “awlia” les mécréants au lieu des croyants […] dit le verset 144 de la sourate 4, les Femmes.
À partir des années 1970, la forte progression du conservatisme a stoppé l’évolution des sociétés musulmanes vers davantage d’égalité. Concernant l’égalité femmes-hommes, il a même réussi à convaincre y compris beaucoup de femmes, que c’était une hérésie, car l’islam a accordé à la femme tous ses droits . Cela ne veut pas dire que les hommes et les femmes sont égaux, mais que la femme n’a rien d’autre à réclamer, car elle a eu tout ce qu’elle mérite comme droits. Ils ajoutent qu’avec ces droits l’islam a honoré la femme .
Ces concepts agissent tels des dogmes sur les musulmans et constituent des obstacles qui les empêchant d’adhérer réellement au principe de l’égalité. Beaucoup de femmes ne remettent pas en question les inégalités dont elles sont victimes, mais aiment aussi montrer leur soumission à la charia, soumission qu’elles vivent avec satisfaction, d’autres conscientes de leur situation, vivent ces inégalités avec douleur.
POINT DE VUE. L’islam et le principe d’égalité (ouest-france.fr)
cailloubleu* Moderateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Sam 13 Mar 2021, 17:24
Le principe d'égalité est depuis le départ un principe purement laïque depuis l'Antiquité grecque bien avant notre ère, elle a été expérimentée a Athènes puis étudiée par des philosophes plutôt subversifs comme Jean Jacques Rousseau au 18ème siècle.
Avant cela il y avait le principe d'inégalité, une sorte de pyramide hiérarchique avec tout au sommet le Roi ou l'Empereur pour les Allemands qui représentaient la loi de Dieu sur terre.
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Sam 13 Mar 2021, 17:31
OUZOUD a écrit:
Le texte sur le séparatisme :
" Alors que les représentants des différentes religions s’expriment régulièrement d’une seule voix, notamment sur la loi séparatisme ces derniers temps, les églises chrétiennes ont signé seules cet « appel ». « Nous ne leur avons pas proposé de se joindre à nous. Le principe de nos conversations est que nous ne constituons pas un front des religions. Chaque religion a sa manière de comprendre la relation à l’État », explique Mgr Eric de Moulins-Beaufort, dans un entretien au Figaro, mercredi 10 mars. Tandis que les musulmans ont exprimé de nombreuses craintes quant à l’aspect exagérément administratif de la future loi, Haïm Korsia, grand rabbin de France, a dit à plusieurs reprises en approuver le diagnostic et l’esprit."
Salam
Le principe républicain laïc garantissant la liberté de culte, des cultes sans esprit de contraintes et de domination doit-être la règle en France. Les , non! certains musulmans on des craintes ! Mais quelles craintes ont-ils dans un pays démocratique? Moi chrétien j'apprécie de vivre dans un pays ou il n'y a pas de contrainte religieuse et je m'y sent très bien. La loi doit cadrer les extrémistes de toutes confessions religieuses puisqu'il semble pour certains de ne pas être capable de ce cadrer eux mêmes. Il n'est pas normal dans un lieu de culte ou une institution religieuse qu'on dénigre au nom de sa religion l'état ou l'on vit.
Je comprend ces musulmans qui ne sont pas d'accord avec la nouvelle législation concernant les relations entre les religions et l'état puisqu'en Islam il ne peut pas y avoir de séparation.
Chaque Français de chaque religions a les mêmes droits face aux lois de la république . On applique sans discuter et tous sera meilleurs dans nos relations humaines.
Il n'est pas interdit de quitter la France sans y être obligé ci ont n'est pas d'accord.
De toutes évidences les Français ne sont pas disposés a accepter la Charia comme loi régissant le pays.
(En France beaucoup de nos plats régionaux sont à base de cochon on ne va pas les interdire pour faire plaisir à ceux qui ne mangent pas de cochons mais on ne les obligeras pas à en manger) (Il est plus facile de se faire invité pour un repas chez un musulman ou un juifs que d'inviter pour un repas un juif ou un musulman!) (Chacun a sa liberté et chacun respecte la liberté de son voisin un point c'est tout.)
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Sam 13 Mar 2021, 18:08
cailloubleu* a écrit:
Le principe d'égalité est depuis le départ un principe purement laïque depuis l'Antiquité grecque bien avant notre ère, elle a été expérimentée a Athènes puis étudiée par des philosophes plutôt subversifs comme Jean Jacques Rousseau au 18ème siècle.
Avant cela il y avait le principe d'inégalité, une sorte de pyramide hiérarchique avec tout au sommet le Roi ou l'Empereur pour les Allemands qui représentaient la loi de Dieu sur terre.
Faut-il pour bien vivre ensemble rejeter le principe d'égalité entre le citoyens français en fonction de sa religion, de sa région d'origine et de son patois ? Pour être conforme avec ce qui ce vivait au temps des romains ? Les nobles ayant tous les droits, la bourgeoisie une partie des droits le tiers-état aucun droit ... Faut-il revenir a ce système parce que nos ayeux vivaient ainsi. Si j'étais arabe j'exigerai avoir les mêmes droits que le roi d'Arabie et partager les mêmes devoirs .(exemple) Faut-il instaurer un système de caste en fonction de ses origines ethniques ? Parce que certains humains vivent et acceptent de vivre ainsi ?
Si en Islam on n'aiment pas ce faire commander par des non musulmans il faut reconnaitre que les non musulmans n'apprécient pas de ce faire dominer par des musulmans qui leur restreignent les droits !
Un ouvrier chrétien et un ouvrier musulman en Fran on le même salaire (SMIC) pour un même emploi avec la protection sociale qui va avec. Les employeurs français n'ont pas une grille de salaires en fonction de la religion de leurs employés .
Peut-on être musulman et démocrate ? Je voudrais connaitre une démocratie musulmane qui a pour loi la Charia ?
La démocratie française a des failles mais je la préfère que le manque de démocratie dans les pays sous charia.
Séparatisme qu'est-ce que cela veut dire ? Couper tous liens avec .... Est-ce une solution ? Je pense pas ! Vivre ensemble est la solution. Je suis peut-être borné mais je suis pour :"Mêmes droits et mêmes devoirs pour tous:" Cela demande des efforts partagés de chacun d'entre nous pour le bien de tous.
Suis-je utopique pour m'exprimer ainsi ou est-ce un but à atteindre pour nous tous ? Suis-je meilleurs ? Je n'en suis pas sur ! Des empêcheurs de tourner rond nous le sommes tous un peu. Pas vrai ?
Nos palabres nous font-ils avancer ensemble vers le paradis de Dieu ? On dit souvent que de la discutions jaillit la lumière ! Sommes nous des lumières ? Ne regardons pas le doigt qui montre le But a atteindre mais regardons le But à atteindre.
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Mar 16 Mar 2021, 15:53
Un échange par tribunes interposées dans Le Figaro. Dimanche 14 mars le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a répondu aux responsables chrétiens, inquiets du projet de loi « séparatisme », en affirmant qu’il « ne menace en rien la liberté des religions ».
Le ministre de l’intérieur, en charge des cultes, explique que la loi de 1905 a subi « vingt-trois modifications » depuis sa promulgation sans qu’aient varié ses « grands principes » : « liberté de conscience, liberté d’exercice public du culte, forme associative de l’exercice du culte, qui tous trouvent leurs limites dans le respect de l’ordre public. Ces principes sont là comme des masses de granit ».
« Cette 24e modification, apportée par le projet de loi, serait-elle liberticide ? Non. Est-elle bienvenue ? Oui » poursuit Gérald Darmanin, pour qui « le paysage cultuel a évolué depuis un siècle » avec notamment l’émergence du « culte musulman ».
Le locataire de la place Beauvau assure que ce projet de loi incite les lieux de culte musulmans à s’inscrire sous le régime de 1905, plus transparent sur le plan comptable et financier. « Actuellement, 92 % des mosquées sont gérées sous le statut associatif de droit commun, celui de 1901. Il s’ensuit des ennuis fréquents de gestion et une confusion des genres entre les activités cultuelles et les autres » ajoute-t-il, estimant que le projet de loi « donne les moyens » de faire face à « l’émergence d’un séparatisme identitaire qui se cache derrière le religieux ».
En contrepartie de cette inscription, les lieux de culte musulmans pourront avoir accès à des déductions fiscales ou encore tirer des revenus -plafonnés- d’immeubles acquis à titre gratuit. Une disposition « anti-putsch » est par ailleurs prévue pour éviter toute prise de contrôle d’une mosquée par des extrémistes. Émoi des représentants chrétiens
Par cette tribune, le ministre de l’intérieur espère rassurer les représentants chrétiens qui s’étaient émus, dans un texte offensif publié le 10 mars dernier, d’un projet de loi qui « risque de porter atteinte aux libertés fondamentales que sont la liberté de culte, d’association, d’enseignement et même à la liberté d’opinion.
Les signataires, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France (CEF), le pasteur François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France (FPF) et le métropolite Emmanuel Adamakis, du Patriarcat œcuménique en France, dénonçaient, notamment, le rôle prédominant du préfet dans la gestion des affaires cultuelles. Le projet de loi, adopté en première lecture par les députés en février, sera examiné par le Sénat à partir du 30 mars.
rosedumatin Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Mer 14 Avr 2021, 09:39
La droite, majoritaire au Sénat, a voté le texte en introduisant notamment des mesures contre le port du voile et a ainsi compromis les chances d’aboutir à un compromis avec la majorité.
Le texte a été adopté par 208 voix pour et 109 contre. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de trouver un accord sur une version commune en commission mixte paritaire (CMP) qui devrait se tenir à la mi-mai. En cas d’échec, une nouvelle lecture sera organisée dans chacune des chambres, l’Assemblée nationale ayant le dernier mot.
Affaire à suivre donc.
Amicalement.
BERNARD
Sujet: Re: le séparatisme en question Mer 14 Avr 2021, 09:59
L'arabe est-il une langue régionale française ou considérée comme telle ?
mario-franc_lazur Administrateur - Fondateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Mer 14 Avr 2021, 17:04
BERNARD a écrit:
L'arabe est-il une langue régionale française ou considérée comme telle ?
"identitaire" et non régionale.
L’idée même d’enseigner l’arabe à des enfants du primaire pose question. La seule vraie urgence est de leur apprendre le français et la culture française. Enseigner les “langues et Cultures d’Origine”, comme dit le sabir de l’Éd. nat., contribue à entretenir chez ces élèves le mythe du “Bled” idéalisé, et les éloigne encore plus de l’assimilation nécessaire.
Pour les islamistes, le français est la langue des infidèles, de l’ennemi. Cette idéologie fait bien assez de dégâts dans la jeunesse “issue de la diversité”. Enseigner l’arabe aux jeunes enfants de France est une grave erreur. Najat l’a rêvé, Macron l’a fait.
Sujet: Re: le séparatisme en question Jeu 15 Avr 2021, 07:37
mario-franc_lazur a écrit:
BERNARD a écrit:
L'arabe est-il une langue régionale française ou considérée comme telle ?
"identitaire" et non régionale.
L’idée même d’enseigner l’arabe à des enfants du primaire pose question. La seule vraie urgence est de leur apprendre le français et la culture française. Enseigner les “langues et Cultures d’Origine”, comme dit le sabir de l’Éd. nat., contribue à entretenir chez ces élèves le mythe du “Bled” idéalisé, et les éloigne encore plus de l’assimilation nécessaire.
Pour les islamistes, le français est la langue des infidèles, de l’ennemi. Cette idéologie fait bien assez de dégâts dans la jeunesse “issue de la diversité”. Enseigner l’arabe aux jeunes enfants de France est une grave erreur. Najat l’a rêvé, Macron l’a fait.
Dire et penser que les langues non arabes sont des langues ennemis , celle des infidèles cela ressemble beaucoup à ceux qui parlent de race supérieurs à d'autre races qu'ils croient inférieurs. Un caporal a écrit un livre avec des pensées de supériorités d'une race sur les autres races . Je signale une chose :" Il n'y a sur terre qu'une seule race humaine composée de plusieurs ethnies " Je fais parti de l'humanité mais je ne suis pas à moi tout seul l'humanité . Parce que je sais , suis-je plus intelligent ? L'instruction est-elle un signe d'intelligence ? Nous savons souvent que nous ne savons pas grand chose !
Cyril 84 Moderateur
Sujet: Re: le séparatisme en question Ven 16 Avr 2021, 22:24
Amnesty International :
"Ce projet de loi laisse la porte ouverte aux abus et met en danger les libertés d'expression et d’association, que les autorités françaises affirment pourtant vouloir protéger."
Marco Perolini, chargé de recherche sur l’Europe à Amnesty International
"Une fois de plus, nous constatons que les autorités françaises utilisent le concept vague et mal défini de « radicalisation » ou d’« islamisme radical » pour justifier l’adoption de mesures sans motifs valables."
Sujet: Re: le séparatisme en question Sam 17 Avr 2021, 07:31
Cyril 84 a écrit:
Amnesty International :
"Ce projet de loi laisse la porte ouverte aux abus et met en danger les libertés d'expression et d’association, que les autorités françaises affirment pourtant vouloir protéger."
Marco Perolini, chargé de recherche sur l’Europe à Amnesty International
"Une fois de plus, nous constatons que les autorités françaises utilisent le concept vague et mal défini de « radicalisation » ou d’« islamisme radical » pour justifier l’adoption de mesures sans motifs valables."
Un faut simplement que nous reconnaissions que des situations radicales existent belles et bien en France. En France il y a des LOIS dites républicaines , on ce doit de les respecter . On a le droit de ce protéger des maniaque du couteau. On se doit d'assurer la LIBERTE sans pour autant imposer la contrainte.
Ai-je le droit de faire connaitre la religion chrétienne dans un pays sous charia islamiste ? En France on peut avoir et faire connaitre le Coran. Dans certains pays sous charia ce droit est prohibé et punit de prison . Quand cela serra reconnu par l'ensemble du monde musulman ? On ne demande pas la protection mais la liberté et la LIBERTE pour tous quelque soit le pays ou l'on vit ! Je suis libre sauf ci je porte atteinte à ta liberté et tu es libre saufs quand tu portes atteinte à ma liberté.
En France on a nettement plus de liberté religieuse que dans un pays islamiste. Chrétiens, Juifs, Musulmans , Mêmes Droits et Mêmes devoir dans le monde entier . Voila ce que je souhaite pour l'humanité.
A-t-on le droit de faire des TAGS insultant sur les murs des lieux de cultes ? A-t-on le droit d'égorgé des chrétiens en prière dans une église ,
On a le droit et le liberté de se défendre contre tout ce qui porte atteinte à la dignité humaine. Et Tous autant que nous sommes on ne joue pas au provocateurs pour avoir le loisir de jouer à la victime quand on réagit pour contrer les provocations.
On revient au fondement des dix commandements et tu verras que nos relations seront nettement meilleurs. La Religion est une Liberté jamais une contrainte. Dieu aime ceux qui sont libres et vive entre eux la liberté, la fraternité, l'égalité.
Il Faut cesser de nous regarder constamment avec méfiance. Dieu fait confiance à ceux qui ce font confiance entre eux.
Pour y arriver en chasse l'esprit sa** t*nique de la vengeance que nous avons en nous. Demandons par nos prières à Dieu qu'il chasse de nos cœurs l'esprit de vengeance. Si tous les croyants du monde se donnaient la main le monde serait meilleurs pour demain.
On ne peut pas demander et espérer la paix quand on se regarde avec un esprit de méfiance haineuse.
Suis-je hors sujet, islamophobe en disant cela ?
Heureux les artisans de paix chrétiens, juifs, musulmans . Aucun d'eux ne sont des traitres à leur FOI en Dieu et à leur frères dans la foi.
"Dieu est un Dieu Unique , soumettez vous à Lui , partager entre vous l'amour qu'il vous donné"