Dans l'Église catholique romaine il y a 7 péchés capitaux, desquels découlent tous les autres ;
1) la paresse : refus d'accomplir des tâches nécessaires. Son démon est Belphégor ;
2) l'orgueil : attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu (intelligence, etc.). Son démon est Lucifer ;
3) la gourmandise : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie, qui implique vraiment l'idée de démesure et d'aveuglement qui ne sont pas contenus dans le mot gourmandise. Son démon est Belzébuth ;
4) la luxure : plaisir sexuel recherché pour soi-même. Son démon est Asmodée ;
5) l'avarice : désir de posséder ou conserver plus de richesses que nécessaire. Son démon est Mammon ;
6) la colère : qui entraîne parfois des actes regrettables. Son démon est Satan ;
7) l'envie : refus de se réjouir du bonheur d'autrui, ou satisfaction de son malheur - jalousie. Son démon est Léviathan.
La pénitence est indispensable à la réparation des péchés, car le pécheur doit réparer personnellement ses propres péchés. C'est pourquoi une pénitence est imposée après la confession. La pénitence du pécheur ne peut suffire à réparer ses péchés, car une offense à Dieu a une gravité infinie puisque Dieu est infini, mais cette pénitence est une participation personnelle indispensable aux souffrances de la passion, car Dieu a voulu que les hommes aient part à la réparation de leurs péchés, et il manque de par la volonté de Dieu cette petite part aux souffrances de la passion. Dans la conception catholique du péché, la pénitence est obligatoire. Cependant, les pénitences extérieures sont de plus en plus symboliques, pour ne pas dire inexistantes. L'accent est mis sur l'effort à faire pour améliorer sa vie (pénitence intérieure).
Il est dit dans la bible : « Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous trompons vous-mêmes et la vérité n’est pas en nous; si, au contraire, nous confessons nos péchés, Dieu est juste et fidèle, il nous en accordera le pardon » (Isa., LVIII.).
Les péchés sont expiés par les aumônes et par la foi (Prov., XX.). Comme l’eau éteint le feu, l’aumône éteint le péché (Eccles., III.).
Si les péchés ne sont pas expiés dans cette vie (par l'absolution et la pénitence), ils le seront dans l'autre (enfer, purgatoire). Le sacrement de Pénitence et de Réconciliation (ou « du Pardon ») et les indulgences sont là pour effacer les péchés de l'homme pendant sa vie sur terre. Il n'y a pas de limite au pardon de Dieu. A l'un de ses disciples qui lui demandait combien de fois peut-on pardonner : jusqu'à 7 fois ? Jésus lui répondit : « 7 fois 70 fois », signifiant ainsi un nombre illimité.