| | 8 Mars : Journée Internationale de la femme | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
 | Sujet: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Jeu 08 Mar 2012, 10:42 | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Mer 29 Avr 2020, 12:59 | |
| A la lecture de certains commentaires je crois vraiment que vous ne savez pas comment ça se passe dans une famille musulmane. Les femmes ont du caractères et à la maison ça file droit, elles savent se faire entendre (voile ou pas voile ce n'est pas la question), la femme soumise en occident il y en a comme il y en a dans toutes les composantes de la société, mais dire que la femme est par principe soumise et inférieur dans les familles musulmanes, c'est simpliste.
Dans la mienne, elles ont toutes un sacré caractère.
Il ne faut pas être systématique et simpliste sur cette question de liberté des femmes.
Je voudrais aussi rappeler, qu'en France, ce sont les femmes qui font majoritairement le ménage, qui s'occupent des enfants, qui font à manger à la maison. Et la France n'est pas composée uniquement de famille musulmane. Le machisme n'a pas de couleur de peau, de frontière ou de religion. |
|  | | gerard2007
 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Mer 29 Avr 2020, 13:10 | |
| - Joanni a écrit:
- A la lecture de certains commentaires je crois vraiment que vous ne savez pas comment ça se passe dans une famille musulmane. Les femmes ont du caractères et à la maison ça file droit, elles savent se faire entendre (voile ou pas voile ce n'est pas la question), la femme soumise en occident il y en a comme il y en a dans toutes les composantes de la société, mais dire que la femme est par principe soumise et inférieur dans les familles musulmanes, c'est simpliste.
Dans la mienne, elles ont toutes un sacré caractère.
Il ne faut pas être systématique et simpliste sur cette question de liberté des femmes. dans la majorité des cas , se sont les femmes qui mènent la danse , musulmane ou pas |
|  | | Pétunia Moderateur


 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Mer 29 Avr 2020, 14:13 | |
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|  | | BERNARD

 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Mer 29 Avr 2020, 20:49 | |
| - Pétunia a écrit:
- BERNARD a écrit:
- L'islam n'y est pour rien dans la situation mais les musulmans font en sorte de donner à la femme une place d’infériorité et d’immaturité pour mieux l'asservir et la contrôler.
Cette situation perdue parce que les femmes l'accepte. Je dois sans doute avoir des amies musulmanes qui sortent de l'ordinaire, car je ne les connais pas "soumises" … elles font même "la loi" chez elles, à moins qu'il n'y ait la belle-mère, là c'est elle qui commande, mais je sens ces femmes heureuses et elles me manquent en ce moment de confinement et de Ramadan… car j'aimais aller chez elles et souvent, nous étions invités le soir.
Ce qui se passe en Arabie Saoudite ou au Soudan, c'est leur problème là-bas. Enfin, c'est mon point de vue. En France on ne trouvera pas forcement des cas sévère d' assujettissement de la femme musulmane. C'est une réalité. Mais dans les pays sous charia la femme est souvent considérée comme immature intellectuellement et certains maintiennent cette situation. Sans vouloir généraliser j!e pause une simple question. J'ai été témoin de la réaction d'un père musulman vivant en France , marié à une femme non musulmane cette dernière respectant la religion de son mari . Le père le jour des première menstruation de sa fille l'a traité de salope devant toute les personnes réunit ou je me trouvé présent. Pourquoi une telle réaction du père ? Pourquoi des africains font-ils des fois venir de leurs pays des exciseuses en France pour assurer cette mutilation à leur propre fille. Pourquoi ce sont les mères qui souhaitent exciser leur fille ? Pourquoi dans les écoles française des filles musulmanes en age légal d'être mariée quitte l'école et sont envoyé au bled comme on dit pour être marié à un inconnu souvent nettement plus âgé qu'elle ? Effectivement en France on en parle pas on ne le voit pas mais cela existe bel et bien. Je ne parle pas des cas de mariage arrangé ou la fille qui refuse subit les outrages du père, des frère , des oncles en clair de la famille parce qu'elle refuse ce mariage arrangé. Dans certains cas cela peut aller jusqu'à la mort de la fille pour l'honneur des mâles de la famille. Mon propos est simplifié mais il montre une réalité qui est vraie. Oui la fille peut refuser un mariage forcé mais c'est souvent à ses risques et périls . (Le marchandage cela existe bel et bien entre famille) J'aimerais connaitre l'avis d'un femme musulmane française qui accepterai facilement que son mari est plusieurs femmes.? La Fille et la garçon ce choisisse réciproquement et librement pour fonder une famille. Les parents peuvent donner un avis mais doivent respecter le choix de la fille et du garçon avant tout. La vie du futur couple ne concerne que le futur couple pas les membres de la famille. La Liberté de chois doit être totale, reconnue, réciproque. Un couple qui ce marie respecte les deux famille et aucun beau-père ou belle-mère ne doit commander le nouveau couple tout au plus le conseiller quand celui ci le demande. Gérard2007 dit : ""dans la majorité des cas , se sont les femmes qui mènent la danse , musulmane ou pas"" ce qui prouve que sans la femme l'homme n'est rien. |
|  | | Pétunia Moderateur


 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Mer 29 Avr 2020, 21:40 | |
| BERNARD, j'ai une amie qui doit avoir dans les 45-50ans qui n'a vu son mari que le jour de leur mariage : il est beaucoup plus âgé qu'elle et ils sont heureux, ça se voit et c'est elle aussi qui dirige la maison. Après le confinement, quand je la verrai, je lui demanderai s'ils laisseront leurs fille se trouver un mari, parce qu'ils n'ont que 2 filles.
Oui, le jour où une fille est réglée, elle sort de l'enfance et est surveillée.
(on pourrait parfois demander que chez nous, ça soit pareil !!!)
Il n'y a pas que les musulmans qui marient leurs filles, les hindous aussi.
Je pense qu'on ne peut pas, qu'on ne doit pas non plus se projeter dans les coutumes.
Autant je suis par contre pour militer contre l'excision, autant là, sur la question des mariages arrangés, je mets un bémol, car les jeunes - on le voit bien - n'obéissent pas toujours aux parents. Il faut leur faire confiance. Combien y a t-il de mariages mixtes qui sont heureux ? pas mal quand même. |
|  | | *Encelade*
 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Jeu 30 Avr 2020, 09:47 | |
| - Pétunia a écrit:
- gerard2007 a écrit:
- dans la majorité des cas , se sont les femmes qui mènent la danse , musulmane ou pas
exactement et même sur ce forum, vous avez intérêt à filer doit :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
 Les femmes qui mènent la danse? Différent mais complementaires..... Bah on devrait ne rien toucher et tout laisser en place alors.... L'inégalité c'est une illusion.... Pas de mortes sous les coups du conjoint. Pas d'inégalité financière et foncière Pas de préjugés d'infériorité. Rien en fait tout ça c'est faux en fait c'est les femmes qui mènent la danse. Ça devait être pareil dans les plantations avec les esclaves. Ils devaient mener la danse... |
|  | | pinson

 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Jeu 30 Avr 2020, 10:12 | |
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|  | | BERNARD

 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Jeu 30 Avr 2020, 10:40 | |
| - *Encelade* a écrit:
- Pétunia a écrit:
exactement et même sur ce forum, vous avez intérêt à filer doit :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
 Les femmes qui mènent la danse?
Différent mais complementaires.....
Bah on devrait ne rien toucher et tout laisser en place alors....
L'inégalité c'est une illusion....
Pas de mortes sous les coups du conjoint. Pas d'inégalité financière et foncière Pas de préjugés d'infériorité.
Rien en fait tout ça c'est faux en fait c'est les femmes qui mènent la danse.
Ça devait être pareil dans les plantations avec les esclaves. Ils devaient mener la danse... Des femmes sont victimes de leurs propres situations. Demander l'égalité ! Qu'entend-on par égalité ? Les seules qui peuvent et doivent être partagé sont Les droits, Les devoirs, Les salaire pour un même emploi et qualification et la Liberté d'action, de parler, de décider Mais une femme ne serra jamais un homme et un homme ne serra jamais une femme. Quelqu’un m'a dit un jour ( je ne me souviens pas de son nom) Si le deuxième enfants devait être porté par l'homme durant neuf mois il n'y aurait que deux enfants par famille. Entre l'homme et la femme et l'homme il y a complémentarité . L'homme est tiré de la terre , La femme de la cote d'Adam celui ci étant tirés de la terre donc Homme et femme sont tirés de la terre C Q F D La complémentarité entraîne les droits et les devoirs réciproque et non la domination machiste des hommes. Quand à la différenciation homme femme sur le plan sociale elle n'est pas religieux mais exclusivement machiste. J'ai toujours entête la réflexion de cette femme algérienne qui devant un bébé garçon elle disait que c'était beau et devant un bébé fille elle disait que c'était sale. Tout cela parce qu'un jour la fille à des menstrues . Qui lui a éduqué de parler ainsi ? Oui l'enfant est un don de Dieu qu'elle rajouté mais la fille est sale des sa naissance. Et l'éducation garçon et fille changera du tout au tout par la suite. Quand à l'excision que certains qualifie de volonté divine par manque évident d'instruction et de connaissance l'excision est un acte de boucherie ignoble quelque soit la race, la religion,les coutumes. Ci certains croient que l'excisions est comparable à la circoncision c'est qu'il y a eu une lacune sévère dans leurs enseignements religieux. En France si des actes d'excision sont remarqués ils doivent être dénoncés et la condamnation devra être : perte de la nationalité, perte du droit parental et peine de prison supérieur à 15 ans pour acte de torture sur personne (enfant) dépendant de l'autorité parentale. En clair une condamnation comme pour un viole aggravé. Peine de prison pour la personne qui excise et même peine pour les parents. Ces cas sont heureusement rare en France mais il y a eu des cas avérés qui ont été jugé par les tribunaux . L’excision est une coutume barbare qui rend indigne ceux qui la souhaitent pour leurs filles. Et si on castré les hommes qui veulent des filles excisées pour épouse ? |
|  | | gerard2007
 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Jeu 30 Avr 2020, 12:04 | |
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|  | | Skander Moderateur

 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Jeu 30 Avr 2020, 17:19 | |
| - pinson a écrit:
- Pétunia a écrit:
Les gitans et les italiens de l'époque de ta grand-mère avaient les moeurs de leur époque. Mais moi, je pose la question pour aujourd'hui. A ma connaissance cela se fait toujours dans les milieux traditionnels musulmans. Bonsoir pinson comment vas-tu sur ta branche ? heureuse de voir que tu reviens parmi les humains confinés
En ce qui concerne la question du drap de la nuit de noces, cela existe toujours chez les "gens du voyage", en général catholiques. Cette coutume est devenue rare maintenant que les musulmans savent qu'elle n'a pas son origine dans l'Islam, en France je ne connais personne qui ait agit ainsi (mais je ne connais pas tout le monde). Cette tradition n'est pas islamique, elle tire son origine de la Bible, plus exactement le Deutéronome, chapitre 25. 16 : Le père de la jeune femme dira alors aux anciens : "Ma fille que j’ai donnée pour femme à cet homme, il l’a prise en aversion, 17 : et voici qu’il lui impute des fautes en disant : Je n’ai pas trouvé à ta fille les signes de la virginité. Or, voici les signes de la virginité de ma fille." Et ils déploieront le linge devant les anciens de la cité.
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|  | | Pétunia Moderateur


 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Jeu 30 Avr 2020, 19:46 | |
| - Skander a écrit:
- pinson a écrit:
Bonsoir pinson comment vas-tu sur ta branche ? heureuse de voir que tu reviens parmi les humains confinés
En ce qui concerne la question du drap de la nuit de noces, cela existe toujours chez les "gens du voyage", en général catholiques.
Cette coutume est devenue rare maintenant que les musulmans savent qu'elle n'a pas son origine dans l'Islam, en France je ne connais personne qui ait agit ainsi (mais je ne connais pas tout le monde).
Cette tradition n'est pas islamique, elle tire son origine de la Bible, plus exactement le Deutéronome, chapitre 25.
16 : Le père de la jeune femme dira alors aux anciens : "Ma fille que j’ai donnée pour femme à cet homme, il l’a prise en aversion, 17 : et voici qu’il lui impute des fautes en disant : Je n’ai pas trouvé à ta fille les signes de la virginité. Or, voici les signes de la virginité de ma fille." Et ils déploieront le linge devant les anciens de la cité.
C'est chez "les gens du voyage" que nous avons vu cela… Ils s'étaient réunis à au moins 80 caravanes pour un mariage et ont fait la fête je ne sais plus combien de jours et de nuit… mais le drap a été exposé à la fenêtre de la caravane des jeunes mariés le premier jour. Je pense en plus qu'ils ont été mariés religieusement par leur aumonier catholique. |
|  | | Skander Moderateur

 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Jeu 30 Avr 2020, 22:03 | |
| - Pétunia a écrit:
- Skander a écrit:
Cette coutume est devenue rare maintenant que les musulmans savent qu'elle n'a pas son origine dans l'Islam, en France je ne connais personne qui ait agit ainsi (mais je ne connais pas tout le monde).
Cette tradition n'est pas islamique, elle tire son origine de la Bible, plus exactement le Deutéronome, chapitre 25.
16 : Le père de la jeune femme dira alors aux anciens : "Ma fille que j’ai donnée pour femme à cet homme, il l’a prise en aversion, 17 : et voici qu’il lui impute des fautes en disant : Je n’ai pas trouvé à ta fille les signes de la virginité. Or, voici les signes de la virginité de ma fille." Et ils déploieront le linge devant les anciens de la cité.
C'est chez "les gens du voyage" que nous avons vu cela… Ils s'étaient réunis à au moins 80 caravanes pour un mariage et ont fait la fête je ne sais plus combien de jours et de nuit… mais le drap a été exposé à la fenêtre de la caravane des jeunes mariés le premier jour.
Je pense en plus qu'ils ont été mariés religieusement par leur aumonier catholique. Je connais pas mal de Gitans à Marseille et les environs, je vais demander. J'ignorais qu'ils pratiquaient cela mais je n'en suis pas plus étonné, ils ont des traditions assez inattendues. |
|  | | BERNARD

 | |  | | *Encelade*
 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Ven 01 Mai 2020, 10:56 | |
| - gerard2007 a écrit:
- *Encelade* a écrit:
Les femmes qui mènent la danse?
Différent mais complementaires.....
Bah on devrait ne rien toucher et tout laisser en place alors....
L'inégalité c'est une illusion....
Pas de mortes sous les coups du conjoint. Pas d'inégalité financière et foncière Pas de préjugés d'infériorité.
Rien en fait tout ça c'est faux en fait c'est les femmes qui mènent la danse.
Ça devait être pareil dans les plantations avec les esclaves. Ils devaient mener la danse... je parle pas des cas extrêmes , des alcooliques , des violents . je parle du couple lambda , du couple normal .. la femme s'impose en général . demande a ton mari Proportion de femmes dans les postes à décision? Les femmes accomplissent 60% du travail mondial, mais possèdent 10% des revenus et 1% de la propriété. 70% de la population mondiale estime qu' Il est normal qu'un homme batte sa femme. Mais si on vous lis.... pas de soucis.... les femmes mènent la danse. Je crois que le déni est encore pire que l'oppression elle-même. Les esclaves menaient la danse.... de quoi se plaignaient il? |
|  | | BERNARD

 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Ven 01 Mai 2020, 11:27 | |
| - *Encelade* a écrit:
- gerard2007 a écrit:
je parle pas des cas extrêmes , des alcooliques , des violents . je parle du couple lambda , du couple normal .. la femme s'impose en général . demande a ton mari Proportion de femmes dans les postes à décision?
Les femmes accomplissent 60% du travail mondial, mais possèdent 10% des revenus et 1% de la propriété.
70% de la population mondiale estime qu' Il est normal qu'un homme batte sa femme.
Mais si on vous lis.... pas de soucis.... les femmes mènent la danse.
Je crois que le déni est encore pire que l'oppression elle-même.
Les esclaves menait la danse.... de quoi se plaignait il? La misogynie et le machisme sont devenus des dogme humain et des fois des dogme religieux. Un homme qui bat sa femme ce n'est pas de sa faute c'est sa femme qui mérite d'être battue c'est évident tout les machos du monde le savent. Combien de femmes font un double travail : Le travail professionnel et le travail ménager et le mec qui râle, qui ne bouge pas d'un iota son arrière train et qui ce permet de la battre dans certains cas. La femme uniquement bonniche et pondeuse voir maîtresse il faut changer de mentalité les gars ! La femme sait lire, compter, travailler, discuter,donner son avis, prendre des décisions, diriger une équipe, prendre sa place en société, Elle est aussi douée d'intelligence que les hommes. Il faut ce foutre cela dans le crâne une fois pour toute nous les mecs. Le rabaissent de la femme n'est pas un fait religieux mais il l'est devenu pour certaines religions. Une femme Rabbin, Imam, pasteur prêche la parole de Dieu aussi bien que les hommes. L'homme n'a pas fauté à cause de la femme c'est l'homme et la femme qui ont fautais ensemble dans la complémentarité . Et ce n'est pas Dieu qui les a tenté .ou guidé à fauter . Doit-on parler du Mâle dominant ou du mal dominant ?? Un Homme = 1 homme Une femme = 1 femme Un homme + Une femme = 1 couple qui ne fait qu'un. ( Pourquoi les harems ?) Qu'on me trouve un texte biblique, coranique talmudique ou Dieu autorise la polygamie ? En sachant qu’il a créé Homme et femme au singulier pour la femme et pour l'homme. OUI ! La femme est un ÊTRE humain aussi digne que l'HOMME c'est sur ce plan qu'ils sont égaux devant Dieu et doivent l'être devant l'humanité. Qui oblige une mère de famille de dire à sa fille qu'elle est sale , voir impure parce qu'elle est réglée tous les mois ? Oui ! Vraiment il y a des mentalités qui sont à changer pour le bien et l'honneur de l'humanité. |
|  | | Raphaël#

 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Ven 08 Mai 2020, 23:54 | |
| Un petit rappel qu'en cette période de crise sanitaire se sont surtout les femmes qui sont en première ligne. Un beau reportage photo à voir :
Infirmières, soignantes, caissières : « C’est une bande de femmes qui fait tenir la société »
« Infirmières, aides-soignantes, caissières, enseignantes, aides à la personne, personnel de nettoyage : c’est une bande de femmes qui fait tenir la société ! », soulignait l’ancienne ministre de la justice, Christiane Taubira, le 13 avril, sur France Inter.
Il n’est pas vain de le rappeler, les femmes représentent 91 % des aides-soignants, 83 % des enseignants du premier degré, 90 % du personnel des Ehpad, 90 % des caissiers et 97 % des aides à domicile. Des métiers souvent peu reconnus à leur juste valeur, tant sur le plan financier que social, mais plus que jamais apparus comme essentiels aux yeux du public en cette période de crise du Covid-19.
En plus d’être largement majoritaires dans ces métiers peu considérés et peu rémunérés, les femmes sont également celles qui, au sein des foyers, continuent de porter une large part des tâches ménagères et du suivi de la scolarité. De fortes inégalités de genre qui ont été exacerbées par le confinement : selon un sondage de l’institut Harris Interactive, réalisé les 8 et 9 avril pour le secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, 58 % des femmes en couple estiment assurer la majorité des tâches ménagères et éducatives.
|
|  | | Cyril 84 Moderateur


 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Sam 09 Mai 2020, 00:35 | |
| - Raphaël# a écrit:
- [...] « Infirmières, aides-soignantes, caissières, enseignantes, aides à la personne, personnel de nettoyage : c’est une bande de femmes qui fait tenir la société ! », soulignait l’ancienne ministre de la justice, Christiane Taubira, le 13 avril, sur France Inter.
Il n’est pas vain de le rappeler, les femmes représentent 91 % des aides-soignants, 83 % des enseignants du premier degré, 90 % du personnel des Ehpad, 90 % des caissiers et 97 % des aides à domicile. Des métiers souvent peu reconnus à leur juste valeur, tant sur le plan financier que social, mais plus que jamais apparus comme essentiels aux yeux du public en cette période de crise du Covid-19. [...] Exactement cher Raphaël. Mais n'oublions pas les femmes de ménage, qui luttent activement contre la propagation du virus. |
|  | | *Encelade*
 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Sam 09 Mai 2020, 00:41 | |
| - Spoiler:
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- Raphaël# a écrit:
- Un petit rappel qu'en cette période de crise sanitaire se sont surtout les femmes qui sont en première ligne.
Un beau reportage photo à voir :
Infirmières, soignantes, caissières : « C’est une bande de femmes qui fait tenir la société »
« Infirmières, aides-soignantes, caissières, enseignantes, aides à la personne, personnel de nettoyage : c’est une bande de femmes qui fait tenir la société ! », soulignait l’ancienne ministre de la justice, Christiane Taubira, le 13 avril, sur France Inter.
Il n’est pas vain de le rappeler, les femmes représentent 91 % des aides-soignants, 83 % des enseignants du premier degré, 90 % du personnel des Ehpad, 90 % des caissiers et 97 % des aides à domicile. Des métiers souvent peu reconnus à leur juste valeur, tant sur le plan financier que social, mais plus que jamais apparus comme essentiels aux yeux du public en cette période de crise du Covid-19.
En plus d’être largement majoritaires dans ces métiers peu considérés et peu rémunérés, les femmes sont également celles qui, au sein des foyers, continuent de porter une large part des tâches ménagères et du suivi de la scolarité. De fortes inégalités de genre qui ont été exacerbées par le confinement : selon un sondage de l’institut Harris Interactive, réalisé les 8 et 9 avril pour le secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, 58 % des femmes en couple estiment assurer la majorité des tâches ménagères et éducatives.
le travail traditionnellement assigné aux femmes a toujours eu moins de valeur pécuniaire... et donc de valeur tout court. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien](en gras ce que je trouve fondamental) - Citation :
- Coronavirus: pourquoi les "métiers féminins", si essentiels dans la lutte contre le Covid-19, sont-ils sous-valorisés ?
Dans la lutte contre le coronavirus, toute une série de métiers sont considérés comme essentiels. Parmi ces travailleurs, il y a ceux ou plutôt celles qui sont en "première ligne". Car dans cette crise, une majorité de femmes sont sur le terrain. Elles exercent pourtant des métiers globalement sous-valorisés et doivent encore assumer une charge importante en rentrant à la maison.
Dans une carte blanche publiée dans le journal Le Soir, Florence Degavre écrit : "L’irruption du Covid-19 dans nos vies a le mérite de rappeler qu’aucun lien n’existe entre l’utilité sociale d’une profession et son niveau de salaire et de reconnaissance sociale". Cette professeure de socioéconomie et études de genre à l’UCLouvain évoque là les métiers de soins, mais son analyse vaut aussi pour d’autres métiers dits "féminins".
La "première ligne" : essentiellement des femmes Pour Florence Degavre, il faut avant tout redéfinir ce qu’est la "première ligne" dans cette crise du coronavirus. "Face au virus, ce qui définit la première ligne, c’est d’être exposé au risque et d’être dans l’impossibilité de s’y soustraire en raison de sa fonction dans la société", précise-t-elle. Il ne s’agit donc pas uniquement des métiers de soin, mais des fonctions nécessaires, directement ou indirectement, pour affronter l’épidémie et atténuer ses conséquences dans l’ensemble de la société.
Caissières ou aides à domicile, personnel d’entretien, un grand nombre de ces métiers utiles sont féminins. "Il y a aussi des hommes, dans la mobilité ou le nettoyage public par exemple qui sont bien sûr nécessaires. Mais quand on regarde l’ensemble de ce que cette première ligne ainsi redéfinie concerne… Il y a beaucoup de femmes", précise Florence Degavre.
"Métiers féminins" : un peu d’histoire Il y a une explication historique au fait que toute une série de métiers emploient une majorité de femmes comme l’accompagnement à domicile, les aides ménagères ou familiales.
"Ce sont au départ des emplois qu’on voulait ouvrir pour faire en sorte que les jeunes filles de familles nombreuses à la campagne puissent accéder à un emploi. Cette fonction s’est adressée à des jeunes filles qui avaient été socialisées et dont les compétences ont été considérées comme acquises dès le départ", explique la socioéconomiste de l’UCLouvain.
Représentations du masculin et du féminin L’autre explication réside dans les représentations des hommes et des femmes dans notre société.
"Le fait de soigner, de se préoccuper, le relationnel… Ce sont des activités ou un état d’esprit que la société attribue globalement aux femmes, comme un prolongement de leur fonction reproductive et ça correspondrait à une forme de nature. Alors que c’est en réalité une construction sociale qui commence dès le plus jeune âge pour les petites filles et que des femmes adultes payent souvent à un prix fort", précise Florence Degavre.
Selon elle, les choses évoluent un peu, mais lentement et pas partout.
Non-reconnaissance de la pénibilité L’histoire de ces métiers et les perceptions de genre de notre société expliquent en partie pourquoi ils sont aujourd’hui sous-valorisés.
"Ce sont des métiers où les compétences sont considérées comme acquises, il y a une espèce d’allant-de-soi, même si ce travail d’aide et de soin fait appel à de vraies compétences et connaissances. Ce sont des métiers avec une technicité, des responsabilités, des charges physiques ou nerveuses et dont la pénibilité est très souvent complètement invisibilisée, parce qu’elle n’a pas été construite sur la base des secteurs industriels", explique Florence Degavre.
Et c’est vrai que quand on pense aux métiers pénibles, on pense tout de suite aux ouvriers dans l’industrie lourde, mais très peu aux infirmières ou aux aides-soignantes.
Bien souvent, le simple fait d’avoir beaucoup de femmes dans un secteur est un facteur de dévalorisation pour elles. Il faut dire que si elles sont nombreuses sur le terrain, elles sont moins présentes dans les niveaux décisionnels ou dans les organes de représentation.
Première ligne, maman et confinement : la triple peine De nombreuses femmes se retrouvent donc en première ligne et à côté des risques qu’elles prennent pour le bien de la société, elles doivent toujours assumer une grande partie des tâches ménagères quand elles rentrent à la maison (rappelons que d’après les derniers chiffres belges en la matière, les hommes consacrent 8% de leur temps hebdomadaire aux tâches ménagères contre 13% pour les femmes).
Mais en plus de ce que les mouvements féministes appellent souvent la "double journée des femmes", s’ajoute maintenant le surcroît de travail et de tracas du confinement.
"Le confinement multiplie les tâches domestiques de rangement et de nettoyage, parce qu’on occupe l’espace de façon beaucoup plus intense", explique la socioéconomiste. Avec ce confinement, on passe aussi plus de temps en cuisine et à s’occuper des enfants. Puis des tâches non routinières apparaissent.
Une autre bataille les attend, liée à la situation de confinement
"Une tâche énorme est de lutter contre le risque de contamination de leur propre famille, relève Florence Degavre. Se laver, laver les vêtements… Il y a une charge mentale liée à la peur qui explique que certaines sont déjà en situation de très grand stress par rapport à ça. Puis il y a aussi tout le travail de prendre des nouvelles, tout le travail relationnel de solidarité qui incombe principalement aux femmes et qui augmente évidemment vu le nombre de personnes à risque qu’on a dans notre entourage".
Et Florence de conclure : "Je pense que ces femmes qui sont au front en première ligne et qui rentrent à la maison n’abandonnent pas la bataille, parce qu’une autre bataille les attend, liée à la situation de confinement".
Et les hommes dans tout ça ? Heureusement, certains hommes endossent leur part de responsabilité dans la répartition des tâches ménagères. Mais pour ceux qui ne le font pas, cette période de confinement les poussera-t-elle à s’impliquer d’avantage ? Florence Degavre en doute. Pour la professeure de l’UCLouvain, il existe des tendances lourdes quel que soit le niveau d’emploi, de qualification ou le nombre d’enfants. Et ce ne serait pas près de changer…
Un chiffre a notamment attiré son attention. Il concerne le temps que les hommes consacrent à leurs enfants quand ils sont employés à temps plein ou lorsqu’ils sont au chômage.
"Au niveau de l’OCDE, ils y passent 40 minutes par jour quand ils sont à temps plein et 50 minutes par jour quand ils sont au chômage. Les chiffres sont respectivement de 74 minutes et de 144 minutes pour les femmes. Ce que je veux dire est que le fait d’être à la maison n’est pas nécessairement un facteur qui va faire prendre conscience de la différence énorme dans les inégalités entre hommes et femmes à des niveaux individuels", constate-t-elle.
Lueur d’espoir Reste que cette crise peut à tout le moins mettre en lumière les inégalités persistantes entre hommes et femmes et les risques d’aggravation de ces inégalités liés à cette situation exceptionnelle.
Quant à la revalorisation des métiers féminins, peut-être viendra-t-elle de la reconnaissance de leur rôle clé dans la crise.
"À partir du moment où l’aide vient à manquer pour prévenir l’hospitalisation ou pour accompagner les retours à domicile, soudain ces métiers deviennent visibles et on peut commencer à construire un rapport de force, précise Florence Degavre. Et progressivement, il faut commencer à penser à l’après-crise, à commencer à reconstruire une véritable reconnaissance de ces métiers".
Mon expérience... Les patients et les familles sont moins exigeants avec les infirmiers qu'avec les infirmières... comme si c'était normal pour un homme de ne pas faire certaines choses aussi bien que les femmes dans le soin aux personnes. Car une femme, "c'est naturel pour elle". Par contre, les infirmiers seront plus naturellement "le chef", celui qui tranche, qui décide dans l'esprit des patients. Est ce utile de préciser que cela peut être très agaçant à vivre?
Post mis en spoiler par MFL, car :
dans la Charte : Nous demandons par ailleurs à tous les intervenants que leurs messages ne dépassent pas les 80 lignes afin d'avoir une certaine lisibilité sur la page que les autres intervenants suivent. 80 lignes, avec y compris les citations ! Ne gardez dans les citations que ce qui correspond à votre réponse !
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|  | | BERNARD

 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme Sam 09 Mai 2020, 06:47 | |
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- *Encelade* a écrit:
- Raphaël# a écrit:
- Un petit rappel qu'en cette période de crise sanitaire se sont surtout les femmes qui sont en première ligne.
Un beau reportage photo à voir :
Infirmières, soignantes, caissières : « C’est une bande de femmes qui fait tenir la société »
« Infirmières, aides-soignantes, caissières, enseignantes, aides à la personne, personnel de nettoyage : c’est une bande de femmes qui fait tenir la société ! », soulignait l’ancienne ministre de la justice, Christiane Taubira, le 13 avril, sur France Inter.
Il n’est pas vain de le rappeler, les femmes représentent 91 % des aides-soignants, 83 % des enseignants du premier degré, 90 % du personnel des Ehpad, 90 % des caissiers et 97 % des aides à domicile. Des métiers souvent peu reconnus à leur juste valeur, tant sur le plan financier que social, mais plus que jamais apparus comme essentiels aux yeux du public en cette période de crise du Covid-19.
En plus d’être largement majoritaires dans ces métiers peu considérés et peu rémunérés, les femmes sont également celles qui, au sein des foyers, continuent de porter une large part des tâches ménagères et du suivi de la scolarité. De fortes inégalités de genre qui ont été exacerbées par le confinement : selon un sondage de l’institut Harris Interactive, réalisé les 8 et 9 avril pour le secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, 58 % des femmes en couple estiment assurer la majorité des tâches ménagères et éducatives.
le travail traditionnellement assigné aux femmes a toujours eu moins de valeur pécuniaire... et donc de valeur tout court.
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(en gras ce que je trouve fondamental)
- Citation :
- Coronavirus: pourquoi les "métiers féminins", si essentiels dans la lutte contre le Covid-19, sont-ils sous-valorisés ?
Dans la lutte contre le coronavirus, toute une série de métiers sont considérés comme essentiels. Parmi ces travailleurs, il y a ceux ou plutôt celles qui sont en "première ligne". Car dans cette crise, une majorité de femmes sont sur le terrain. Elles exercent pourtant des métiers globalement sous-valorisés et doivent encore assumer une charge importante en rentrant à la maison.
Dans une carte blanche publiée dans le journal Le Soir, Florence Degavre écrit : "L’irruption du Covid-19 dans nos vies a le mérite de rappeler qu’aucun lien n’existe entre l’utilité sociale d’une profession et son niveau de salaire et de reconnaissance sociale". Cette professeure de socioéconomie et études de genre à l’UCLouvain évoque là les métiers de soins, mais son analyse vaut aussi pour d’autres métiers dits "féminins".
La "première ligne" : essentiellement des femmes Pour Florence Degavre, il faut avant tout redéfinir ce qu’est la "première ligne" dans cette crise du coronavirus. "Face au virus, ce qui définit la première ligne, c’est d’être exposé au risque et d’être dans l’impossibilité de s’y soustraire en raison de sa fonction dans la société", précise-t-elle. Il ne s’agit donc pas uniquement des métiers de soin, mais des fonctions nécessaires, directement ou indirectement, pour affronter l’épidémie et atténuer ses conséquences dans l’ensemble de la société.
Caissières ou aides à domicile, personnel d’entretien, un grand nombre de ces métiers utiles sont féminins. "Il y a aussi des hommes, dans la mobilité ou le nettoyage public par exemple qui sont bien sûr nécessaires. Mais quand on regarde l’ensemble de ce que cette première ligne ainsi redéfinie concerne… Il y a beaucoup de femmes", précise Florence Degavre.
"Métiers féminins" : un peu d’histoire Il y a une explication historique au fait que toute une série de métiers emploient une majorité de femmes comme l’accompagnement à domicile, les aides ménagères ou familiales.
"Ce sont au départ des emplois qu’on voulait ouvrir pour faire en sorte que les jeunes filles de familles nombreuses à la campagne puissent accéder à un emploi. Cette fonction s’est adressée à des jeunes filles qui avaient été socialisées et dont les compétences ont été considérées comme acquises dès le départ", explique la socioéconomiste de l’UCLouvain.
Représentations du masculin et du féminin L’autre explication réside dans les représentations des hommes et des femmes dans notre société.
"Le fait de soigner, de se préoccuper, le relationnel… Ce sont des activités ou un état d’esprit que la société attribue globalement aux femmes, comme un prolongement de leur fonction reproductive et ça correspondrait à une forme de nature. Alors que c’est en réalité une construction sociale qui commence dès le plus jeune âge pour les petites filles et que des femmes adultes payent souvent à un prix fort", précise Florence Degavre.
Selon elle, les choses évoluent un peu, mais lentement et pas partout.
Non-reconnaissance de la pénibilité L’histoire de ces métiers et les perceptions de genre de notre société expliquent en partie pourquoi ils sont aujourd’hui sous-valorisés.
"Ce sont des métiers où les compétences sont considérées comme acquises, il y a une espèce d’allant-de-soi, même si ce travail d’aide et de soin fait appel à de vraies compétences et connaissances. Ce sont des métiers avec une technicité, des responsabilités, des charges physiques ou nerveuses et dont la pénibilité est très souvent complètement invisibilisée, parce qu’elle n’a pas été construite sur la base des secteurs industriels", explique Florence Degavre.
Et c’est vrai que quand on pense aux métiers pénibles, on pense tout de suite aux ouvriers dans l’industrie lourde, mais très peu aux infirmières ou aux aides-soignantes.
Bien souvent, le simple fait d’avoir beaucoup de femmes dans un secteur est un facteur de dévalorisation pour elles. Il faut dire que si elles sont nombreuses sur le terrain, elles sont moins présentes dans les niveaux décisionnels ou dans les organes de représentation.
Première ligne, maman et confinement : la triple peine De nombreuses femmes se retrouvent donc en première ligne et à côté des risques qu’elles prennent pour le bien de la société, elles doivent toujours assumer une grande partie des tâches ménagères quand elles rentrent à la maison (rappelons que d’après les derniers chiffres belges en la matière, les hommes consacrent 8% de leur temps hebdomadaire aux tâches ménagères contre 13% pour les femmes).
Mais en plus de ce que les mouvements féministes appellent souvent la "double journée des femmes", s’ajoute maintenant le surcroît de travail et de tracas du confinement.
"Le confinement multiplie les tâches domestiques de rangement et de nettoyage, parce qu’on occupe l’espace de façon beaucoup plus intense", explique la socioéconomiste. Avec ce confinement, on passe aussi plus de temps en cuisine et à s’occuper des enfants. Puis des tâches non routinières apparaissent.
Une autre bataille les attend, liée à la situation de confinement
"Une tâche énorme est de lutter contre le risque de contamination de leur propre famille, relève Florence Degavre. Se laver, laver les vêtements… Il y a une charge mentale liée à la peur qui explique que certaines sont déjà en situation de très grand stress par rapport à ça. Puis il y a aussi tout le travail de prendre des nouvelles, tout le travail relationnel de solidarité qui incombe principalement aux femmes et qui augmente évidemment vu le nombre de personnes à risque qu’on a dans notre entourage".
Et Florence de conclure : "Je pense que ces femmes qui sont au front en première ligne et qui rentrent à la maison n’abandonnent pas la bataille, parce qu’une autre bataille les attend, liée à la situation de confinement".
Et les hommes dans tout ça ? Heureusement, certains hommes endossent leur part de responsabilité dans la répartition des tâches ménagères. Mais pour ceux qui ne le font pas, cette période de confinement les poussera-t-elle à s’impliquer d’avantage ? Florence Degavre en doute. Pour la professeure de l’UCLouvain, il existe des tendances lourdes quel que soit le niveau d’emploi, de qualification ou le nombre d’enfants. Et ce ne serait pas près de changer…
Un chiffre a notamment attiré son attention. Il concerne le temps que les hommes consacrent à leurs enfants quand ils sont employés à temps plein ou lorsqu’ils sont au chômage.
"Au niveau de l’OCDE, ils y passent 40 minutes par jour quand ils sont à temps plein et 50 minutes par jour quand ils sont au chômage. Les chiffres sont respectivement de 74 minutes et de 144 minutes pour les femmes. Ce que je veux dire est que le fait d’être à la maison n’est pas nécessairement un facteur qui va faire prendre conscience de la différence énorme dans les inégalités entre hommes et femmes à des niveaux individuels", constate-t-elle.
Lueur d’espoir Reste que cette crise peut à tout le moins mettre en lumière les inégalités persistantes entre hommes et femmes et les risques d’aggravation de ces inégalités liés à cette situation exceptionnelle.
Quant à la revalorisation des métiers féminins, peut-être viendra-t-elle de la reconnaissance de leur rôle clé dans la crise.
"À partir du moment où l’aide vient à manquer pour prévenir l’hospitalisation ou pour accompagner les retours à domicile, soudain ces métiers deviennent visibles et on peut commencer à construire un rapport de force, précise Florence Degavre. Et progressivement, il faut commencer à penser à l’après-crise, à commencer à reconstruire une véritable reconnaissance de ces métiers".
Mon expérience...
Les patients et les familles sont moins exigeants avec les infirmiers qu'avec les infirmières... comme si c'était normal pour un homme de ne pas faire certaines choses aussi bien que les femmes dans le soin aux personnes. Car une femme, "c'est naturel pour elle".
Par contre, les infirmiers seront plus naturellement "le chef", celui qui tranche, qui décide dans l'esprit des patients.
Est ce utile de préciser que cela peut être très agaçant à vivre? Cette mentalité de croire la femme inférieur en tout vient de qui ? Certainement pas de Dieu mais d'un machiste maladif des hommes. La femme pondeuse, la femmes servante, la femme boniche, la femme sexuelle. La femme devant exécuter les taches les plus ingrates car des hommes en on décidés ainsi à cause de leur orgueil MALADIF. Ce n'est pas une question de religion qui fait que la femme dans le monde quelque soit son milieu de vie est déconsidérée. Quand on end de la part de certains "hommes" dire que la femme est moins intelligente que le MÂaaaale .ces hommes là on un Q I inférieur à celui d'un porc L'Honneur de l'Homme est la Femme . L'Avenir de l'Homme passe par la femme. Comme nous ne sommes pas des porcs on ce doit sur le plan moral de considérée sur le plan social la femme égale en droit et en devoirs par rapport aux hommes. ( Et pour ceux qui sont encore convaincu que la femme qui ne donne que des filles doit être répudiée qu'ils sachent une fois pour toute que c'est l'hommes qui détermine le sexe de ses enfants)(Pour ceux qui croient que l'excision est un acte divin qu'ils sachent que c'est avant tout un acte de barbarie pur et dur pour les filles)Pour le travail : A qualifications égales salaires égaux pour l'homme et la femme Serrer la main d'une femme pour la saluer n'est pas un acte de fornication . Y-a du pain sur la planche pour changer nos mentalités machistes nous les hommes.
Post mis en spoiler par MFL, car :
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 | Sujet: Re: 8 Mars : Journée Internationale de la femme  | |
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