- Disciple Laïc a écrit:
Alexandra comme moi avons du résumé, synthétiser, donc cela manque forcément de nuance.
Jésus prêchait aussi un certain détachement. Il a refusé un quelconque "royaume temporel" sur les hommes, notamment quand il fut tenté par le Malin au désert. Et Jésus comme le Bouddha ont accepté la mort le moment venu sans chercher à l'éviter alors qu'ils auraient certainement pu le faire. Jésus par ses pouvoirs divins, le Bouddha par ses connaissances yogiques de la maîtrise du corps. Jésus endura de grande souffrances physiques sans réagir ce qui montre une distanciation d'avec le corps. Le Bouddha accepta l'infection qui le frappa et laisser la maladie suivre son cour jusqu'a la mort. Dans les 2 cas ils surent un certain temps à l'avance quand ils allaient mourir. Jésus la veille (il me semble) de son arrestation. Ce qui l'effraya. Le Bouddha quelques semaines ou mois à l'avance alors que l'accident qui allait le frappé n'avait pas encore eu lieu. L'un avait 33 ans (Jésus) a peu prêt, c'est cela ? L'autre 80 ans.
Mais l'un comme l'autre profitèrent aussi de certains plaisirs de la vie. Nourriture, boisson, festivités avec des amis, etc... plaisirs sensuels en général, pour Jésus officiellement rien avec les femmes. Pour le Bouddha si. Siddharta Gautama (futur Bouddha) se maria et eu un fils, avant de renoncer à eux.
Le dernier livre d'Amélie Nothomb "Soif" ou elle fait parlé Jésus, est très intéressant je trouve quand à la façon dont elle imagine les rapports de Jésus à la sensualité et à son Père divin.
Petit rectificatif.
Non Jésus n'a pas su qu'il allait faire l'objet d'une condamnation, la veille avant le jour venu, mais dés le départ.
Ceci étant, il n'y a pas la nécessité de développer de grandes capacités métaphasiques ou d'être devin ou particulièrement intelligent, pour pouvoir le comprendre. Même pas besoin de croire en Dieu pour ça.
C'et juste que Jésus savait qu'il allait forcement être en conflit avec ceux qu'ils venaient un peu " remettre à leur place " puisqu'il s'agissait de l'élite de sa propre société et donc des possesseurs du pouvoir temporel.
Nul besoin d'être prophète, pour savoir que forcement, il aurait des " problèmes ".
D'ailleurs son pouvoir fédérateur, son charisme de narrateur, ne posait pas vraiment de problème à ces pharisiens membres du Sanhédrin, mais si ils subissaient les critiques de Jésus.
Mais suite à la résurrection de Lazare, la notoriété de Jésus ne pouvait aller en grandissant. Pour la population forcement, le transfert de pouvoir vers le Christ devenait évidant, puis aucun pharisien ne pouvait faire ce genre de chose.
Comme principe " électoral " , je crois bien que ressusciter les morts, est l’argument à ce jour le plus convaincant qui soit.
C'est donc à partir de là, que ce groupe de pharisiens est passé à l'action, comprenant ce que Jésus disait lui même, que ceci allait compromettre l'équilibre du moment, y compris par rapport à l'autorité romaine.
Car à quoi pouvait bien prétendre, même le plus puissant des empires face à cette puissance du Christ ?
Donc non seulement Jésus savait qu'il allait avoir des problèmes, mais aussi qu'il n'allait pas forcement ramener la paix dans le pays, mais au contraire quelque chose qui est de l'ordre de la guerre civile et des représailles romaines ( " ne croyez pas que je suis venu apporter la paix ....).
Ainsi, l'acceptation de sa propre mort passe en Christ par la conscience des problèmes à venir, en prenant sur lui, les conséquences de son engagement pour éviter un conflit généralisé qui aurait entraîné bien d'autres victimes sur le totem des gouvernances.
Mario, je te jure que je fais ce que je peux : )).