- SKIPEER a écrit:
- Le syndicat Alliance Police nationale a exigé en 2013 l'arrêt de la surveillance de Charlie Hebdo. Il a qualifié à l'époque cette protection policière d"'inadmissible" et de "luxe". Ce tract rendu public par le Canard enchaîné est un pavé dans la mare quand on sait que douze personnes ont été tuées le 7 janvier dernier dans les locaux du journal satirique...
Qualifier "Charlie hebdo" de journal satirique est une flatterie pour ce torchon ordurier et vulgaire. Ils ont fait de la provocation leur fond de commerce et il leur a fallu après ça avoir une service d'ordre pour se faire protéger.
La police nationale que Charlie hebdo tourne en dérision à coup d'injures et d'accusations est obligée d'assurer la protection de ceux qui les traînent dans la boue, ce n'est pas le moindre des paradoxes de la "liberté d'expression".
La police nationale est détournée de ses missions de protection du public par des missions de protection dans le genre de Charlie Hebdo, des protections induites par les provocations d'écrivains, dessinateurs et journalistes irrespectueux des autres mais qui jouissent d'une protection rapprochée quand les simples citoyens sont livrés à eux-mêmes ou à la violence des voyous.
Il ne faut pas blâmer le syndicat Alliance Police pour avoir demandé l'arrêt de la surveillance de Charlie Hebdo.
Certes, les faits ont démontré que cette surveillance n'était pas inutile mais personne, pas même les journalistes de Charlie Hebdo, n'imaginaient qu'elle fut à ce point justifiée et la police peut en toute légitimité dénoncer la surenchère de missions de protection de diverses personnalités politiques ou du show business qui ne sont accordées souvent que par complaisance politique.
Charlie Hebdo va donc continuer à profiter d'une protection policière aux frais du contribuable (c'est à dire nous) et les fonctionnaires de police détachés à ce service ne remplirons pas les missions de protection du grand public pour lesquelles ils s'étaient engagés et comme ce journal a engrangé plus de 10 millions d'euros grâce au voyeurisme malsain du public, il n'a pas fini de détourner les moyens de la République à son profit.